BDSM : les jeux d’impact
Tu as forcément déjà entendu parler des jeux d’impact, sans savoir qu’on leur donnait ce nom dans l’univers du BDSM.
Je tenais absolument à leur consacrer un billet, car ces pratiques sont souvent mal comprises. Saisir le lien entre souffrance et plaisir n’a rien d’évident pour certaines personnes.
Oui, quand on parle de jeux d’impact, c’est notamment des fessées, de l’usage du fouet ou de la cravache dont il est question. Si tout cela te paraît encore obscur, alors laisse-moi t’expliquer quels délices il est possible d’en tirer.
Dominatrice experte, je t’ouvre les portes de mon donjon… pour une initiation de quelques lignes à ces jouissances… impactantes !
Les jeux d’impact : pourquoi vouloir « souffrir » ?
Comme je l’évoquais quelques lignes plus tôt, quand on ne connaît pas le sadomasochisme, de nombreuses interrogations peuvent survenir. N’est-il pas… contre-intuitif d’exposer son corps à des sévices ? Pourquoi ne pas en rester à un rapport sexuel classique, quitte à le pimenter un peu ?
En réalité, pour que les jeux d’impact prennent du sens, il faut se dépareiller de ces conceptions… simplistes.
Lors d’une relation intime « standard », c’est la recherche de sensations agréables, au sens strict, qui mène la danse. L’idéal étant de les éprouver soi-même tout en satisfaisant son partenaire.
Le BDSM suppose une approche plus nuancée. La dimension psychologique revêt une importance capitale.
La jouissance vient alors, selon les personnes et les situations…
De la transgression. Loin des normes sociétales qui engoncent l’homme moderne, un donjon donne accès à un imaginaire vibrant, celui de l’interdit, du tabou. Bien qu’athéisé depuis quelques décennies, l’occident reste imprégné d’une culture judéo-chrétienne où la morale réprime bien souvent les fantasmes.
Les jeux d’impact, induisant d’incarner des rôles, permet de quitter (au moins le temps d’une séance) ce carcan, de se laisser aller à une débauche libératrice et, par là-même, libératrice.
De l’abandon. Accepter l’impact, le coup, c’est renoncer à sa dignité, c’est abandonner pour quelques savoureuses minutes sa virilité. À condition de lâcher prise. De ne pas résister. Je t’en parle plus en détails ici.
Le martinet décide. Je décide, en tant que dominatrice, car je suis la gardienne de cet accessoire. Tu obéis. Tu n’as pas à penser, à réfléchir, à planifier. Tu subis. Avec toujours un souci aigu de sécurité. Ton intégrité physique est préservée. Nous fixons d’ailleurs des limites en amont. Puis tu dois te laisser contrôler.
D’une dimension thérapeutique. Attention : je ne remplace pas un(e) spécialiste des pathologies mentales. Néanmoins, le jeu d’impact renvoie à l’idée de la punition. C’est un moyen puissant de résoudre une partie de ses conflits intérieurs. D’exorciser cette auto dévalorisation si chère à l’être humain des années 2020.
Cela va de pair avec un retour virtuel à l’enfance. La dominatrice se substitue à la mère, cette figure d’autorité jamais vraiment satisfaite, toujours prête à sévir. Les frustrations œdipiennes peuvent être atténuées, laissant place au plaisir et à la dévotion.
Je dois préciser que tout le monde n’a pas la même source de satisfaction. L’excitation n’a rien de mathématique.
Il y a quand même une constante : celle d’une inversion des valeurs, dans un contexte où une maîtresse prend les rênes et où l’orgasme prend des formes très subtiles, plus diffuses, se logeant dans un frisson, une sensation… le tout accordant un univers de plaisirs considéré jusque-là comme inaccessibles.
Les jeux d’impact : est-ce dangereux ?
J’ai déjà répondu à cette question au détour du paragraphe suivant, mais il faut y revenir.
La sécurité inquiète souvent les curieux.
Il va sans dire que je ne suis pas là pour te faire du mal au sens propre. Je n’ai aucune mauvaise intention. En tant que dominatrice, j’établi des protocoles stricts.
Ce qui présente un danger, c’est si un couple, par exemple, tente d’imiter ce qu’il a vu dans une vidéo porno, pour pimenter sa vie sexuelle et qu’il achète des accessoires sans avoir la moindre idée des limites à fixer.
Là, en effet, on peut craindre des séquelles. Quand le débutant s’improvise expert, il s’expose à des dérapages… incontrôlés.
Moi, je contrôle. Je te contrôle… et je contrôle mon art sado-maso, comme on l’appelle parfois. Je sais attacher (on parle alors de bondage), fouetter, humilier, baiser parfois… dans un cadre tout spécifiquement consacré à la soumission.
Du sexe, oui, mais pas uniquement
La nuance est une notion quintessencielle lors d’une rencontre BDSM. Il faut abandonner les conceptions schématiques. Oui, recevoir une sodomie grâce au gode-ceinture pourrait te donner un magnifique orgasme. Et dans le cadre du dog training notamment, une session peut conduire à des rapports sexuels de cet acabit…
… seulement, la pénétration n’est ni le seul but visé, ni le seul moyen employé par les dominatrices. Loin de là.
Les jeux d’impact, justement, donne une dimension érotique, quasi mystique, à la satisfaction des désirs. Il n’y a pas que le sexe et le cul qui comptent, en tant qu’organes et orifices. Toute la chorégraphie, la ritualisation, la surprise s’allient pour ravir l’esprit, touchant à ses pulsions enfouies, à ses fétiches inavoués.
Tu hésites à te lancer ? Contacte-moi
N’oublie pas que dans jeux d’impact, il y a… jeu. Tout cela ne doit pas être pris au premier degré. L’idée est de s’évader, de fuir les obligations, les contraintes du monde réel. Le ludisme induit est un ludisme… pour adultes, évidemment. L’amusement n’a rien d’une évidence, à priori.
Mais c’est de cette absence d’évidence, précisément, que naît la jouissance. L’homme soumis doit renoncer aux stéréotypes. Soumis, attaché, dirigé, il s’en remet aux talents de la dominatrice.
Tu te demandes encore si c’est fait pour toi ? Si tu aimes être dominé ? Il n’y a qu’un seul moyen de le savoir.
Contacte-moi dès maintenant pour organiser une première séance. Je sais composer avec les attentes, les perversions, les doutes de chacun. Mon donjon à Paris est un lieu de luxure où la contrainte s’orchestre entre adultes consentants.
Tu n’imagines sans doute pas tout le plaisir qui t’attend…
