Maîtresse Saylie

Choisir sa dominatrice : cinq points à prendre en compte

Choisir sa dominatrice ça ne s’improvise pas. Il ne s’agit aucunement de cliquer sur la première bannière venue et de contacter n’importe quelle inconnue. Certains critères sont à considérer lorsqu’on souhaite expérimenter les plaisirs nuancés du BDSM auprès d’une experte. Notamment en ce qui concerne la sécurité.
Voici justement cinq points à prendre en compte pour éviter les mauvaises surprises ou les arnaques. Car oui, l’incompétence et l’escroquerie touchent l’univers du femdom, comme dans tous les milieux. Avant de fixer un rendez-vous, les intéressés se montreront précautionneux.

La sécurité : une valeur essentielle pour une dominatrice

Lorsqu’elle présente ses services, une dominatrice professionnelle doit impérativement évoquer les aspects sécuritaires. Vérifiez l’existence d’un safe word, permettant de sortir du jeu à tout moment. En outre, certaines pratiques requièrent des connaissances précises. Le fameux « bondage », par exemple, ne doit en aucun cas compromettre l’intégrité physique du dominé. Jouer avec les cordes nécessite une grande dextérité ; un sens de la mesure et du doigté.

Munch BDSM
Dominatrice

Dominatrice Paris, Londres, Berlin… l’importance de la localisation

Une dominatrice à Paris, comme toutes les autres dominatrices professionnelles, accueille (s’ils le désirent et si elles y consentent, évidemment) ses soumis au cœur d’un donjon, d’un boudoir ou autre équivalent. Ce doit être une possibilité en tout cas. Si la maîtresse n’a aucun point d’attache, qu’elle ne donne aucune indication sur la ville où elle travaille… on peut difficilement imaginer un univers intéressant. Jusqu’à questionner la légitimité de l’activité.
L’adresse exacte n’apparaît pas nécessairement sur la page, l’annonce, la publication… Il est normal que ces femmes autoritaires cultivent une part de discrétion. Mais l’évocation d’une localité reste un gage d’authenticité… voire de qualité.

La diversité des pratiques : une dominatrice sait varier les plaisirs

Une dynamique de domination-soumission ne se limite pas à l’emploi d’un fouet ou d’un martinet. Au-delà des jeux d’impact, un large éventail de pratiques existe. On peut citer l’utilisation de sextoys, les jeux de rôle élaborés (simulation de séquestration, scène d’adoration, scénarios médicaux…), la féminisation… En somme, une bonne domina devrait inviter à plusieurs variations.
Attention : il reste indispensable d’accepter et de respecter les limites fixées. Les dominatrices professionnelles qui n’ont qu’une seule corde à leur arc n’apportent sans doute pas satisfaction, certes. Mais le respect et l’éthique ne sont jamais en option.

La réputation et la participation à des événements (France Femdom, Femdom Ball…)

Une dominatrice ne connaît pas les frontières, en réalité. Elle appartient à une sororité. Chacune a sa personnalité, ses préférences, son style ; elles n’en cultivent pas moins le sens de la solidarité. Pour concrétiser leur synergie et perpétuer la tradition, elles organisent et/ou participent à diverses réunions. Les meilleures maîtresses font partie d’une communauté – elles célèbrent ainsi le pouvoir de la femme, un pouvoir revendiqué, exercé et partagé.
De manière générale, si vous cherchez une domina, veillez à sa bonne réputation. Si les alertes se multiplient, que rien ne laisse paraître son prestige, la joindre pourrait bien s’apparenter… à une mauvaise idée.

La dominatrice : une dimension intellectuelle

Si la plateforme d’une dominatrice ressemble à n’importe quel site pornographique, on peut raisonnablement s’interroger. Oui, le sexe s’inscrit très souvent dans l’équation. Oui, la masturbation, la sodomie, la stimulation des tétons intègrent la constellation des jeux. Pour autant, la dynamique n’est pas celle d’un rapport sexuel classique. Le versant cérébral compte beaucoup.
Parmi la crème, certaines dominas se veulent plus intellectuelles que d’autres. Elles partagent, cela étant dit, ce goût pour la subtilité, la surprise ; pour un érotisme scénarisé. Le BDSM repose sur une série de codes – plutôt que de les suivre mécaniquement, ces femmes fortes et audacieuses vont les transformer en déployant leur créativité.

Trouver la meilleure dominatrice… ou plutôt sa meilleure dominatrice

Nous venons de mettre en lumière cinq repères généraux, valables pour toute dominatrice sérieuse et rigoureuse. Ils faciliteront votre quête de jouissances cuisantes, de douleurs sans dangers… de frissons, dans le plaisir d’être dominé. Soulignons, pour autant, que le sado-masochisme ne s’apparente aucunement à une science exacte. Une fois que la sécurité, la légitimité et l’habileté de la maîtresse sont assurées, laissez vos désirs, vos ressentis, vos préférences parler.
En évitant la précipitation…
En trouvant le bon équilibre entre prudence et émotions…
… vous ouvrez les portes de la domination dans les meilleures conditions.