Comment se déroule une première séance BDSM ?
Si tu me lis régulièrement, tu le sais : la routine m’ennuie. J’aime les détours. Mais ils ne sont délectables, jouissifs qu’après avoir dessiné le contour de la/des rencontre(s) entre la domina et son dominé. Autrement dit, il faut déterminer les codes à suivre et le protocole à respecter. À ce sujet, je vais t’expliquer comment se déroule une première séance BDSM.
En ce qui concerne les pratiques privilégiées et les kinks explorés, les plaisirs sont vraiment susceptibles de varier. Toutefois, le cadre reste similaire pour tous les dominés. Il offre plusieurs garanties en termes de sécurité, de respect et de communication.
J’ai listé quelques bases à établir dans tous les cas ; sachant que face à ces fondamentaux, je ne dérogerai pas.
1. Apprendre le protocole de révérence
Celui qui pousse la porte de mon donjon ne se comportera jamais comme dans une cour de récréation. La discipline s’impose. Il te faudra observer une pleine docilité, combinée à une délicate dévotion.
Je t’expliquerai dans quel ordre et de quelle manière j’attends l’exécution de certains gestes rituels. Parmi eux, l’élégant baise-mains, ou le fait de se mettre à genoux.
J’attends de mes petits jouets qu’ils retiennent cette marche à suivre. Assimiler ce cérémonial, c’est faire montre d’une rigueur essentielle. C’est montrer que tu prends au sérieux et à cœur l’adoration qu’un page doit porter à sa reine.
2. Définir le contrat d’appartenance et le safe word
Le BDSM et la sauvagerie ne font pas bon ménage. Ils sont même antithétiques. Afin que tout se déroule dans les meilleures conditions, nous devons définir les limites de nos sessions. De ton côté comme du mien, lesdites limites ne devront jamais être dépassées.
C’est au même moment que nous actons le safe word (« mot de sécurité ») ; un sésame qui permet d’interrompre les jeux immédiatement. Sans ce garde-fou, il deviendrait difficile de distinguer une véritable difficulté d’une complainte scénarisée. Je tiens donc absolument à établir ce repère d’emblée.
3. La mise en laisse : allégoriser la soumission
La mise en laisse et l’attribution du collier vient consacrer ton statut de petite chienne ; de dominé. Tu porteras fièrement, et avec toute la révérence qui s’impose, ces accessoires que je garde dans ma boîte à instruments et accessoires sadomasochistes.
Esquisser les contours de nos échappées fantasmagoriques, c’est aussi tester ton obéissance : tu feras des tours du boudoir à quatre pattes si je t’en donne la consigne.
Le théâtre et le BDSM affichent de nombreuses affinités. Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit de jouer. Mon rôle, tu le connais – du moins dans les grandes lignes. Je suis la domina qui mène le mâle à la baguette, qui invoque le pouvoir féminin de ma précieuse sororité. Toi, tu es ma petite chose, tout à ma merci, réactive aux claquements de doigt et aux ordres les plus précis.
4. Introduction aux jeux d’impact et à la croix de Saint-André
Nous en arrivons à une phase dont les modalités peuvent varier. Selon les partenaires de jeu, j’accorderai une place plus ou moins importante aux jeux d’impact tels que la fessée. Certains sont fous de liesse face à ces sévices sévères, claquants et clinquants. D’autres les considèrent comme un petit morceau du délice, comme une entrée en matière ou un à-côté.
Quoi qu’il en soit, pendant une première séance BDSM, je me plais à démontrer mes talents innés lorsqu’il s’agit de dominer. La croix de Saint-André saura t’accueillir ; tu y vivras ces premiers émois, ceux qui marient jouissance et douleur.
4. L’exploration des pratiques personnalisées
Je reste aux commandes du début à la fin ; pour autant les soumis ont la possibilité d’exprimer leurs désirs. Si ton esprit jouit par avance lorsque tu entends le mot uro… tu peux m’en faire part. La sodomie administrée par une maîtresse autoritaire est un acte dont tu as toujours rêvé ? J’ai de nombreux sex-toys et un savoir-faire prêts à se conjuguer.
Mais attention, et j’insiste souvent sur ce point : je ne suis pas là pour exécuter une liste de tâches. Tu dois t’abandonner à mes indications. Accepter le rythme et accueillir les sensations. Je n’aime pas les caprices. L’orgasme, qu’il soit physique, psychologique… ou les deux à la fois, induit l’observation d’une patience aiguisée.
Initiation au BDSM : apprendre une nouvelle manière de jouir
Oublie les branlettes express devant un site porno engoncé de publicités. N’espère pas « tirer ton coup » en quelques minutes chez Maîtresse Saylie. Ici, la sexualité prend des tours bien plus sophistiqués.
Tu veux tenter cette expérience singulière ? Découvrir ma malle aux plaisirs, nimbée de mystères ? Je réponds aux messages s’ils sont intelligents et infiniment polis. Nos premiers échanges pourront alors se prolonger, si je l’ai décidé, là où je reçois mes mâles-menés. Ce donjon dans le 5e arrondissement de Paris, équipé pour s’initier au BDSM et à ses délicieuses subtilités. Mais surtout dirigé par la dominatrice expérimentée que je suis.