Maîtresse Saylie

Comment s’initier au BDSM ?

Tu fais partie de ces personnes qui se demandent comment s’initier au BDSM ? Je comprends que tu cherches des repères.
De nombreux clichés, véhiculés par les films, les séries télévisées, ou tout simplement par les adeptes du moralisme… nuisent à la réputation de ces pratiques sexuelles.
Pour vraiment profiter de ces plaisirs, pour en jouir, il faut découvrir le sadomasochisme et le bondage ou les scénarios de jeux d’autorité érotisée de manière saine et intelligente.
En qualité de dominatrice à Paris, je te révèle de précieuses astuces pour pénétrer l’univers du lâcher-prise et de la soumission sans brûler des étapes.
Sachant, je te préviens, qu’il n’y a pas de recette applicable à tout le monde. Chaque corps et chaque esprit en viendra à jouir selon des propres fantasmes. Son propre vécu, aussi.
Mais il y a certains principes généraux dont tout néophyte devrait avoir conscience.
Je tiens à préciser que je ne parle pas ici des jeux sexuels au sein d’un couple réel. Bien sûr, établir un rapport de dominant(e) et de dominé(e) peut pimenter la vie sexuelle de deux personnes qui entretiennent une relation durable. Cela dit, je vais me concentrer sur le travail d’expert. D’experte, dans mon cas. 

Se renseigner sur Internet pour apprendre le BDSM : oui, mais…

Le premier réflexe de nos jours, quel que soit le sujet d’ailleurs, consiste bien souvent à se renseigner sur le web.
Concernant le BDSM, cette stratégie a de bons côtés. On peut par exemple parcourir des forums où, sans tabou, les curieux, les adeptes, les vétérans se donnent des conseils. Tout le spectre des possibilités est couvert, des petits jeux coquins au niveau le plus hardcore…
… attention, toutefois. Les désirs des uns ne sont pas forcément ceux des autres. Il est impossible de « calquer » son expérience sur celle d’autrui.  
Aussi, surtout, le porno est un très mauvais conseiller. 
Il y a quelques vidéos bien réalisées, oui. Mais il y a aussi pléthore de contenus hasardeux, sans nuance, où le décor d’un donjon, le port de menottes et le claquement d’un fouet semblent suffire. De manière générale d’ailleurs, le X, celui des « tubes », se consomme davantage qu’il ne nourrit. Faisant fi des préliminaires, capitalisant sur le désir d’un orgasme rapide, il passe à côté de la sexualité en tant que trésor d’épanouissement sensoriel. Bien au-delà du pénis.  
Tout cela manque donc cruellement de substance. C’est pourquoi naviguer passivement sur Internet ne suffit pas pour s’initier au BDSM. Même si le nom de la catégorie pointe dans cette direction.
Vient alors une possibilité plus classique : la lecture. Celle d’ouvrages spécialisés, donc.

Dominatrice fétichisme fouet
Domina Paris fétishisme

Lire des ouvrages d’initiation aux pratiques masochistes : une approche intéressante

Les jeux de soumission et de domination ont (partiellement) quitté leurs caves clandestines et rejoint la pop culture avec le roman et le film 50 Nuances de Grey.
Je n’ai rien contre cette œuvre, mais si tu avais pour idée d’en faire ta référence absolue… sache qu’on est loin du compte.
Mieux vaut se tourner vers des publications informationnelles, vers des guides. Ceux qui rappellent les grandes pratiques sadomasochistes tout en évoquant des notions fondamentales de sécurité, en faisant des liens avec la psychologie, etc.
N’hésite pas non plus à consulter mon journal, dont l’article que tu lis en ce moment fait partie. Je fais en sorte de couvrir un large éventail de fétichismes, notamment à l’aulne de mon expérience et de mes connaissances.
Une chose est certaine : la théorie a ses limites. 
Pour une initiation au BDSM réussie, il faut absolument passer à la pratique. 

La dominatrice : une maîtresse à plusieurs égards

Le terme maîtresse évoque la domination. Un rapport de pouvoir.
Ce n’est pas tout. Elle détient, par là-même, un certain savoir. 
Des caresses à l’utilisation d’un sextoy, le bondage et le sadomasochisme ne s’improvisent en aucun cas. La dominatrice se veut la gardienne d’un imaginaire, d’une matérialité, d’une série de méthodes exigeantes. 
Et c’est pourquoi les dominatrices sont d’excellentes initiatrices.
N’oublie pas que toutes les séances BDSM professionnelles, telles que les miennes, se font entre adultes consentants. Cela n’a rien d’incompatible avec la soumission. Car il faut établir un contrat en amont. Avant de te laisser dominer, je tiens à ce que tes limites soient claires.
Puisque je maîtrise l’art d’ordonner… je sais ordonner mon art. 
Il ne faut pas imaginer que tu seras projeté contre le sol au premier pas engagé dans le donjon. Découvrir ces délices, ceux qui riment avec sévices, demandent d’emprunter un parcours progressif. Et c’est ce qui permet de préparer, d’affiner le plaisir.
Sachant que la surprise a aussi un rôle à jouer…

Entre codes et surprises : l’équilibre délicat du BDSM

Le BDSM a ses codes. Par exemple, on retrouve des concepts, des pratiques incontournables d’un pays à l’autre…

La punition par le fouet, la cravache… sans oublier l’œdipienne fessée…

L’humiliation et la contention, très souvent jumelles et complémentaires…

L’approche animale du dog training, phallique et subtile, renvoyant aux plaisirs de l’inversion…

Les jeux de pieds, exaltant des fétichismes universels…

La féminisation, notamment par le port de lingerie…

L’attachement, l’utilisation de cordes ; en somme, les frissons du bondage…

Pour autant, il ne suffit pas de fouetter ou de prêter un costume pour que la magie coquine opère.
Toute session réussie implique des phases imprévisibles. Un sens de la mise en scène, sans perdre l’authenticité de la démarche. 
Ce que je cherche à te faire comprendre, c’est qu’une initiation au BDSM n’est pas l’équivalent d’un cours de mathématiques. Elle te permet de découvrir les accessoires mobilisés. Elle te conduit à développer des techniques pour lâcher prise.
Au final, cela dit, il faudra accepter de ne pas tout savoir. De laisser la maîtresse te guider.
Suis-je en train de dire qu’un apprentissage est facultatif ? Non.
Encore une fois, ne négligeons pas la nuance…

Faut-il forcément s’initier au BDSM ?

En réalité, tout dépend de ce qu’on entend par s’initier. Chercher à comprendre et reconnaître la moindre variante de telle ou telle pratique n’a aucun sens…
… cela dit, vouloir se lancer immédiatement sans aucune préparation mentale, sans aucune prise de conscience des enjeux relève de l’inconscience.
Parce que oui, s’initier au BDSM, c’est avant tout s’apprendre et se connaître… soi-même. Cibler et fixer ses limites. Identifier et donner de l’espace à ses fantasmes.
Tout cela s’installe progressivement. Puis ta patience sera récompensée.
Pour en savoir davantage sur mon style, sur mes valeurs…
Pour me contacter, organiser une séance en distanciel ou au sein de mon donjon à Paris…
Il te suffit d’explorer le reste de mon site web. Là commence déjà ton initiation : par la satisfaction de ta curiosité… et par le fait d’oser, tout simplement. D’oser la servitude. L’abandon. En toute sécurité, mais loin de ta zone de confort.