Maîtresse Saylie

Des marques ou non : contrôler les traces laissées par le BDSM

Certaines personnes n’osent pas franchir le pas, pousser les portes d’un donjon ou d’un boudoir pour une raison somme toute pragmatique : ils craignent que cela ne laisse des traces. Des marques.
On ne peut que les comprendre. La discrétion est essentielle lors d’une rencontre BDSM. 
Suis-je en train de dire qu’aucune activité sadomasochiste ne permet d’acter physiquement le jeu de domination/soumission ? Non. Je n’aime pas, je ne cultive jamais les généralités limitantes. 
À travers ces quelques lignes, je vais justement présenter les scénarios, les approches possibles en termes de marquage. Cela devrait répondre à certaines de tes questions concernant les suites visibles causées (ou non) par ces moments coquins, entre délices et sévices.

La marque de l’esclave : pour certains, un fantasme

Il y a des soumis qui cherchent le marquage. Qui s’en délectent. 
L’un des scénarios les plus courants fait du dominé un esclave. Il appartient, pour ainsi dire corps et âme, à sa maîtresse.
S’il n’a pas peur que le jeu d’impact laisse des traces (sachant que les limites sont définies en amont), alors certaines pratiques donnent à sceller, esthétiquement, ce rapport de soumission.
L’imaginaire sadomasochiste est foisonnant – le mien aussi, au demeurant. Nombreuses sont donc les pistes à explorer.
Je tiens à préciser que si certain(e)s poussent le vice jusque-là, pour ma part, je ne nuis jamais à l’intégrité physique de mon jouet humain. 

Le fouet aux orties compte parmi les moyens les plus connus pour rappeler tangiblement sa condition de soumis à l’esclave, sur le court et moyen terme.

Les propriétés urticantes de cette plante provoquent en effet des réactions épidermiques d’une intensité, d’une rougeur et d’un blanc… caractérisés.

BDSM Paris Paddle

 Ainsi, une fois rentré là où il vit, le dominé retrouve la trace du délice, le sceau de sa dévotion à la maîtresse.

La fessée ne prend pas ses quartiers de lune très longtemps. Pour autant, bien administrée, suffisamment claquante, elle offrande ses réminiscences pour quelques heures.

Le bondage, s’il est orchestré avec fermeté, pugnacité, est susceptible de laisser ses sillons, lui aussi.

Nul besoin de dérouler toute la liste – tu as compris le principe. Dans ces circonstances-là, on prolonge la session BDSM ; du moins sur le plan allégorique. Le dominé jouit encore, plus tard, de cette adoration, stigmatisée, affirmée, rappelée là, le long du territoire charnel.  
Je vais maintenant m’adresser à ceux qui, au contraire, ne veulent pas de marque. Pas de trace.
Car oui, c’est tout à fait possible. 

BDSM Paris Marque
BDSM Paris Marque

Pas de marque : quand un frontière tacite se dessine 

Il arrive qu’un soumis tienne à séparer strictement ce qu’il vit avec sa dominatrice… et le reste de son quotidien. À ce moment-là, il est essentiel de ne pas laisser d’indices.
Deux personnes non-initiées rencontreront sans doute des difficultés à cet égard. Les couples qui tentent l’expérience – je tiens à le préciser régulièrement – doivent observer une vraie prudence dans l’exécution de leurs jeux. Inconscients ou peu conscients des risques, ils pourraient faire virer leurs ébats au cauchemar. 
Car donner des coups de fouet, lier, cravacher, c’est un art. Cela s’apprend, se construit, s’apprivoise.
Pour ma part, je sais comment éviter les marques. Cela vaut aussi bien lors des jeux de pieds (particulièrement le piétinement, donc) qu’au moment de flageller.
Tout est affaire de mesure. J’ai une connaissance du corps, de la peau, qui me conduit à maîtriser les sévices. Par ce biais, aussi, je préserve la santé et la sécurité des soumis. 
N’oublions jamais la distinction entre sadisme et sadomasochisme. 

BDSM Paris torture Teton

Le sadisme, dans son acception la plus brute (car le Marquis de Sade errait entre les deux « approches »), fait jouir l’un par la souffrance (physique ou psychologique) de l’autre. Il n’y a aucune bilatéralité. La douleur nourrit le sadique, qui s’en repaît sans empathie. Qui n’hésitera pas à marquer sa victime, que cela lui plaise ou non. Qui ne sera plus dans le jeu, jusqu’à provoquer des séquelles. Voire la mort.

Malheureusement, aujourd’hui encore, le sadisme est assimilé au BDSM. Soit par ignorance, soit par dédain. Il convient de déconstruire les clichés afin de toucher à la raison d’être du sadomasochisme.

Le sadomasochisme, justement, réconcilie les deux parties, en cela que l’une ne cherche pas à prendre du plaisir aux dépens de l’autre. Pour évoquer notre sujet principal… les traces ne sont laissées que si cela est entériné auparavant, lorsque le contrat d’appartenance est élaboré. C’est ainsi que je fonctionne. Et j’y tiens absolument.

BDSM Paris torture Teton
Maitresse BDSM Dominatrice Paris
Maitresse BDSM Dominatrice Paris

En outre, le SM, j’en faisais mention plus haut, ne doit jamais pousser le vice jusqu’à la violence et aux dommages physiques. Il y a une relation d’autorité, bien entendu, mais elle ne permet aucune mise en danger. C’est aussi ce qui permet le lâcher-prise et la jouissance.

Une fois que les contours seront dessinés, je prendrai le contrôle. Et là, en effet, si cela n’entre pas en collision avec l’accord initial, je te laisserai quelques marques, quelques souvenirs du délice.
Dans le cas contraire, ton esprit sera le seul gardien, le témoin d’un moment hors du temps, celui où tu m’obéis, où je te punis, où chaque coup, chaque impact te rappelle ta petite place de soumise.

Avec ou sans trace : une histoire de préférence et de contexte

Je pense avoir fait le tour de la question. Tous les principes que je viens de mettre en avant me sont d’une importance capitale. Ils permettent au jeu de dominante/dominé d’évoluer dans un cadre clair.
Pour découvrir cette ambiance unique, celle de mon donjon où le fantasme est légion, contacte-moi dès maintenant. 
Dès nos premiers échanges, je saurai si tu veux laisser des traces physiques.
Quand aux traces mentales, elles sont inévitables. Ce ne sont pas des « traumatismes » : au contraire, si tu te laisses faire, dominer, tu en garderas un souvenir exceptionnel. 
Mais attention : je suis exigeante. Ta satisfaction ne saurait tomber toute cuite dans ta bouche d’esclave. Cela n’en rendra l’expérience que plus marquante… avec ou sans marques.