Maîtresse Saylie

Être « moneyslave » : qu’est-ce que ça veut dire dans l’univers BDSM ?

Je tiens à le préciser d’emblée : le rapport entre une dominatrice et son moneyslave est sans commune mesure avec celui d’un homme riche et d’une « michetonneuse », par exemple. 
Le concept dont je vais te parler ici est bien plus subtil. Il s’inscrit dans un rapport (au sens large du terme) sadomasochiste, avec tout ce que cela implique de nuances. Et donc, petit à petit, de jouissances…
J’ai attisé ta curiosité ? Parfait. Voici donc tout ce que tu dois savoir sur le moneyslave… 

Le moneyslave : une définition simple

Un peu d’anglais et de déduction lexicale suffit à comprendre le terme, en tout cas dans son sens brut. « Money » pour « argent », donc, et « slave » pour « esclave ».
Je précise dans son sens brut, car il faut approfondir pour vraiment comprendre les implications.
Nous retrouvons cet organe pour ainsi dire incontournable en BDSM : le cerveau. Plus exactement, les pensées, les fantasmes, les fétiches sont il est le siège.
Le plaisir n’est pas affaire de pénétration, de fellation ou autre pratique sexuelle plus « standard » dans ce paradigme. C’est vraiment la soumission, éminemment cérébrale, qui est au cœur du jeu.
Et un élément, loin d’être anodin, se fait le nerf d’une guerre perdue d’avance pour le dominé : l’argent.

Dominatrice à paris
Sissy Betty Soumis

L’argent, ce symbole de pouvoir

Il suffit de regarder quelques séries Netflix, ou tout simplement d’ouvrir un journal people pour s’en rendre compte : à partir d’une certaine somme, quand les zéros se bousculent et éclosent, l’argent suinte le pouvoir. 
Le papier monnaie en aurait presque des phéromones – c’est une métaphore, bien sûr… mais elle permet de comprendre les mécaniques sociétales en jeu. Le besoin d’argent se fera plus pressant, plus obsédant selon les personnes.

Toutefois, de par son rôle décisif dans le fonctionnement du monde, il laisse très rarement indifférent. Les joueurs de casino sont bien plus nombreux que les ermites ayant coupé leur carte de crédit pour aller vivre en autarcie au milieu d’une forêt.
Toutes sortes de mécanismes psychologiques se rencontrent ; et je ne vais pas tous les décrire.
Ce que j’essaye de t’expliquer, c’est que le fric, à sa manière, est un objet de désir. Il matérialise la sécurité, la survie même. C’est aussi un vecteur de pouvoir dans le sens brut du terme : si tu as beaucoup d’argent, tu peux. Tu peux voyager. Tu peux t’acheter tel ou tel produit. Tu peux. 
Quand une dominatrice fait de toi son moneyslave, en revanche… tu ne peux plus. Tu es privé du pouvoir, car il est transféré à celle qui donne les ordres.

Sissy Betty Soumis

L’argent, ce symbole de pouvoir

Il suffit de regarder quelques séries Netflix, ou tout simplement d’ouvrir un journal people pour s’en rendre compte : à partir d’une certaine somme, quand les zéros se bousculent et éclosent, l’argent suinte le pouvoir. 
Le papier monnaie en aurait presque des phéromones – c’est une métaphore, bien sûr… mais elle permet de comprendre les mécaniques sociétales en jeu. Le besoin d’argent se fera plus pressant, plus obsédant selon les personnes.

Toutefois, de par son rôle décisif dans le fonctionnement du monde, il laisse très rarement indifférent. Les joueurs de casino sont bien plus nombreux que les ermites ayant coupé leur carte de crédit pour aller vivre en autarcie au milieu d’une forêt.
Toutes sortes de mécanismes psychologiques se rencontrent ; et je ne vais pas tous les décrire.
Ce que j’essaye de t’expliquer, c’est que le fric, à sa manière, est un objet de désir. Il matérialise la sécurité, la survie même. C’est aussi un vecteur de pouvoir dans le sens brut du terme : si tu as beaucoup d’argent, tu peux. Tu peux voyager. Tu peux t’acheter tel ou tel produit. Tu peux. 
Quand une dominatrice fait de toi son moneyslave, en revanche… tu ne peux plus. Tu es privé du pouvoir, car il est transféré à celle qui donne les ordres.

Un jeu de soumission qui dépouille… pour le plaisir


Le moneyslave ne passera jamais à côté d’un ordre donné par sa maîtresse. 
Les caprices, les doutes n’ont aucune importance. D’ailleurs, pour ma part, je ne veux pas les entendre. 
Chez les personnes aisées financièrement, une dynamique d’inversion s’instaure. Là est toute la saveur du sadisme. Pourtant habitué à acheter, peut-être même à corrompre, le dominé n’est plus qu’une pauvre chose qui donne, qui satisfait.
Chaque billet, chaque centime envoyé par virement s’accompagne d’un morceau de renoncement à la virilité. Adieu le dollar, l’euro, la livre sonnante et trébuchante : c’est toi qui trébuches maintenant. Et c’est moi qui te sonne. 
J’aime le luxe. Mon moneyslave n’a qu’à m’offrir tout ce qui coûte cher, tout ce qui donne le vertige, tout ce faste qui lui passe sous le nez. Après tout, il ne sert qu’à ça.
Demande-t-on autre chose à un esclave que de servir ? Que ferait-il de son argent, d’ailleurs, lui qui ne se voue qu’à la maîtresse ?

Devenir moneyslave : un cadre éthique, tout de même

Je n’ai pas utilisé le mot de « jeu » pour rien. En tant que dominatrice, je ne peux accepter que l’esclave se retrouve totalement endetté car il s’est engagé dans cette pratique.
Il n’est donc jamais question de rendre pauvre, de provoquer la misère… Cette dimension-là doit être très claire. 
Certaines personnes acceptent – notamment sur les réseaux sociaux – d’instaurer ce lien sans connaître le dominé. Il y a là une limite que je ne franchirai pas. La dévotion du moneyslave doit vraiment s’inscrire dans un jeu de rôle, entre adultes consentants et selon des règles préétablies.
Cela n’empêche évidemment pas les surprises. Crois-moi, si tu te lances dans cette expérience, je saurai te changer en tirelire docile, prête à faire cracher sa fente quand bon me semble. Mais cela vient quand tout est suffisamment clair et transparent. Pour toi comme pour moi.

L’humiliation fait le sel du jeu pour un money slave

Le moneyslave aime être humilié. Rabaissé. Il a perdu toute son aura. Il accepte les insultes – elles sont inhérentes à sa condition d’esclave. Des insultes qui ne sont pas nécessairement ordurières, d’ailleurs : la nuance revêt encore et toujours une importance capitale quand il est question de sadomasochisme.
Toujours est-il que le loup devient chienne – si on peut le dire ainsi. Et c’est ce qui peut provoquer des jouissances même sans rapports sexuels. Il n’y a plus de profit à générer. Plus de maîtrise à assurer. Il ne contrôle plus ce flux, il le voit lui filer entre les doigts, impuissant. 
Ce terme ne te rappelle rien ? Ne l’utilise-t-on pas aussi pour ceux qui ne parviennent plus à bander ?
Le fric et le phallisme ont leurs affinités. Quand tu me donnes ton argent, je te castre. Symboliquement.
L’obéissance devient alors le foyer du plaisir. Inconsciemment, le dominé se soulage d’un fardeau qui a trop souvent été jusqu’à le définir. Il revit alors, à nu, sans ce billet qui l’oblige. Qui l’obligeait.
Tu veux en savoir plus ? Laisse-moi un message ou appelle-moi. Nous discuterons de tes fantasmes, du moneyslave que tu souhaites devenir. 
Je peux te voir ou te recevoir aussi bien en ligne que dans mon donjon à Paris. Dans les deux cas, attends-toi à passer un contrat… libérateur.
Il te faudra alors accepter tous mes caprices, toutes mes demandes : je veux tout à la carte. Plus exactement, à ta carte.