Maîtresse Saylie

Fouetter avec les orties : en quoi consiste cette pratique BDSM ?

La flagellation fait partie des pratiques sadomasochistes les plus connues. Le fouet est un instrument de pouvoir, de domination, de punition aussi.
À travers ce petit guide, je vais évoquer une variante de cette approche, qui rajoute (littéralement) du piquant aux actes de soumission… le fouet aux orties.
Tu vas comprendre que cette plante, loin d’être rare, n’en reste pas moins un trésor de plaisirs, une relique végétale inestimable pour les amateurs de BDSM. 
Et crois-moi : je sais m’en servir…

L’ortie : botanique du boudoir

Nombreux sont ceux qui, lors d’une promenade à la campagne ou en montagne, ont eu la mauvaise surprise d’entrer en contact avec des orties. Ces plantes herbacées sont présentes un peu partout dans le monde. Elles atteignent jusqu’à un mètre de hauteur, et ont ce côté tribal : lorsque se forment des racines rampantes, ces dames urticantes constituent de larges « colonies ».
Oui, urticantes, car elles sont recouvertes de poils, scientifiquement appelés « trichomes ». Les trichomes contiennent une substance appelée « histamine ». C’est la source du sévisse. 
Car il faut comprendre que tout cela relève d’un mécanisme de défense. La flore, elle aussi, sait faire preuve d’ingéniosité pour survivre – ou du moins c’est le cas de plusieurs végétaux. Protégeant ses feuilles et ses tiges des prédateurs, elle n’hésite pas à libérer l’histamine ; celle-là même qui pénètre la peau humaine, provoquant une sensation de brûlure, dessinant une constellation de rougeurs et entraînant des démangeaisons particulièrement… tenaces.

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Face à ces informations, tu comprends mieux où tout cela nous mène…
Oui, les orties peuvent devenir un outil de torture. Et le résultat d’un coup de fouet, quand ce sont ces plantes qui permettent la flagellation, a ce mérite de durer…

Saison 1 Episode 1 cage chasteté
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La flagellation ou la punition du pitoyable pécheur 

Entre souffrir et jouir, il n’y a souvent qu’un pas lors d’une rencontre BDSM. 

La souffrance est corporelle. Physique. Elle vient des coups, en l’occurrence de ce contact entre le fouet et la peau.

La jouissance relève quant à elle du psychologique. L’obéissance libère. L’obéissance apaise, la brûlure expie. 

Je n’utilise pas le mot « expiation » pour rien. L’imaginaire chrétien y est pour beaucoup dans le succès de la flagellation. Et qu’on soit athée ou que l’on pratique une autre religion n’y change rien : c’est dans l’inconscient collectif, millénaire, que survit la peur du châtiment divin.
Accepter d’avoir mal, c’est faire en sorte d’obtenir pardon. C’est pouvoir espérer la grâce. Et au moment d’une domination, le soumis guette le moindre signe de satisfaction ; il sait que chaque faux pas pourrait décevoir la maîtresse, à qui il doit une adoration absolue.
Le fouet lui rappelle sa place, percutant, implacable de sévérité.
Et tout cela prend encore une autre dimension quand les orties s’en mêlent…

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Être fouetté aux orties pour prolonger le châtiment

Tout le monde ne réagit pas de la même manière au moment de subir l’action urticante des orties. 
Je tiens à préciser, d’ailleurs, que les personnes allergiques ne doivent absolument pas envisager cette approche. L’exposition pourrait se révéler dangereuse. Voire mortelle. C’est le genre d’aspects dont je discute soigneusement avec les visiteurs de mon donjon avant de poursuivre – éventuellement – dans cette direction.
Car je le rappelle : une dominatrice n’est pas là pour nuire à l’intégrité physique des soumis. 
La notion de jeu est essentielle. Dans le cas du fouet aux orties… le jeu a de quoi se prolonger délicieusement…
Cette plante peu revêche n’aura aucune pitié pour la peau de ton dos, de tes fesses : elle se fiche de tes caprices et de tes plaintes. Surtout, elle saura te rappeler le châtiment, cette punition bien méritée, pour plusieurs heures… 
En termes de visualisation, il y a quelque chose d’artistique dans le rendu : le blanc et le rouge se disputeront ta misérable chair, traces de mon ascendant sur l’esclave que tu es.
Ainsi je déconseille cet angle d’attaque à ceux qui souhaitent cultiver la discrétion immédiate : l’impératrice herbacée marquera ton territoire pour plusieurs heures. 
Dans le cadre d’un jeu de soumission, il y a en tout cas l’idée que l’emprise cérébrale se prolonge – y compris dans ce qu’elle a de plus sensoriel. Certains dominés privilégient le fouet aux orties dans l’optique d’attiser leur dévotion, de les y ramener au moins jusqu’à ce que les manifestations du végétal s’évanouissent.

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Fouet aux orties : est-ce dangereux ?

Comme je l’ai dit un peu plus tôt, cette pratique sadomasochiste n’est pas envisageable en cas d’allergie. Pour le reste, contrôle est gardé : les coups de fouet, tout douloureux qu’ils soient, n’ont pas d’effet pérenne – pas plus que l’histamine. 
L’important, c’est de savoir lâcher prise avant que les choses sérieux ne commencent. Si je décide que tu mérites cette flagellation, il n’y a rien à contester.
C’est grâce à cette impuissance face à la plante, face à moi qui t’en fais subir les affres, que la jouissance va l’emporter sur la souffrance. Car la chaleur qui va t’envahir, les picotements qui vont t’assaillir, cet amalgame de douleur et de soulagements locaux, par à-coups, vont se cristalliser en un délice absolu.

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Goûter aux sévisses érotiques d’une plante urticante grâce à une dominatrice

En tant que dominatrice, je sais rendre unique chaque session de flagellation aux orties. Les surprises sont légion. Elles rendent chaque coup plus orgasmique – et je ne parle pas, ici, du plaisir pénien. 
L’extase va prendre des chemins de traverse. Elle t’étonnera, te saisira ; j’en serai la gardienne. Et tu te souviendras de cette expérience, tu voudras peut-être même la retenter. 
En attendant, tu peux me contacter par téléphone. N’hésite pas non plus à consulter le reste de ma gazette : c’est tout univers de plaisirs que je m’efforce de restituer par le verbe. Je veux que les lecteurs comprennent la subtilité, la nuance, bien au-delà des stéréotypes affichés dans les vidéos pornos.
Sachant que tu ne pourras jamais tout comprendre. C’est aussi une partie du fun : il y a des choses qui t’échappent.