Maîtresse Saylie

L’ABDL : qu’est-ce que c’est ?

L’acronyme ABDL désigne les personnes cultivant un fétichisme d’auto-infantilisation spécifique. Derrière ces quatre lettres se cachent l’expression anglaise : « adult babies-diaper lovers ». Autrement dit, ceux qui pratiquent l’ABDL aiment scénariser un retour à l’enfance, voire à la petite enfance ; ils portent alors des couches, et se comportent généralement comme le ferait un bébé.
Il est difficile d’aborder le sujet sans en invoquer le cadre psychologique. Ce qui donne du plaisir à la personne, c’est ce voyage théâtral dans le temps, ce déguisement qui rappelle une époque révolue. C’est ce lâcher-prise absolu.
Et puisqu’il est question de lâcher prise justement, l’ABDL a parfaitement sa place durant les sessions BDSM. Une dominatrice peut offrir un cadre sécurisé… et faire preuve de l’autorité nécessaire, induite, durant une séance.
Voici quelques informations précieuses à ce propos…

L’ABDL : attention aux idées reçues

Sachant que certaines pratiques sexuelles sont encore mal perçues au sein d’une société pudibonde, il est facile (et injuste) pour certain(e)s de décrier l’ABDL en l’associant à tout… et surtout à n’importe quoi.

Tout d’abord, ce que fait l’ABDL n’a aucun rapport avec la pédophilie. La personne se « change » en bébé, en imite le « style » ; et si elle partage cette mise en scène, dans le cadre d’une session webcam en live par exemple, ce doit être face à un(e) adult(e) consentant(e).

Il est courant que les couches évoquent la scatophilie ou l’urophilie aux non-initiés. Là encore, attention aux raccourcis. Les langes revêtent une dimension symbolique, c’est « l’attirail » de circonstance, mais l’analogie peut tout à fait s’arrêter là !

Bien qu’elles soient moins représentées, il arrive également aux femmes de se prendre aux jeux de l’ABDL.

BDSM PARIS ABDL

Maintenant que j’ai mis en avant ces points essentiels, j’aimerais revenir sur la manière dont ce fétichisme et les sessions BDSM sont susceptibles de se rencontrer.

BDSM PARIS ABDL
BDSM PARIS ABDL

Les jeux de rôle avec couches, biberons, tétines… quel lien avec le BDSM ?

Le rapport à la mère (ou au père, dans certains cas) apparaît forcément en filigrane pour un adepte des couches. Non forcément en tant que personne, mais en tant que figure d’autorité et source de réconfort.
Une femdom telle que moi parvient à alterner subtilement ces deux postures : celle qui consiste à réprimander voire punir d’une part… et celle qui revient à récompenser ou cajoler d’autre part.
L’enfant intérieur, enfoui sous des monceaux de responsabilités, de frustrations, de contraintes… peut alors s’abandonner aux consignes, parfois aux sévisses de la domina. L’inénarrable fessée s’intègre divinement bien au processus : c’est le chantre de la sanction pour un ABDL.

Si cette constellation fantasmagorique pique ta curiosité, songe à me contacter. Ferme, autoritaire, cérébrale, je n’en reste pas moins tolérante et bienveillante.
Je suis donc à même de t’accompagner, en live ou dans mon donjon parisien du Ve arrondissement, au fil de cette régression contrôlée. L’expression « régression » n’a aucune connotation péjorative, ici : il s’agit tout simplement de renouer avec cet avant, cet âge d’or. Sans couper définitivement les ponts avec le présent et la réalité, bien sûr.