Maîtresse Saylie

L’art de la féminisation

La féminisation. C’est sans doute l’un de mes jeux de rôle favoris lors d’une séance BDSM. Elle suppose une forme d’inversion délicieuse : celle que subit ta virilité. Celle que tu subis, donc.

Sous mes ordres, progressivement, fermement, tu deviens femme. 

Si tu es arrivé sur cette page, c’est sans doute que cette pratique t’interpelle. Quel est son intérêt ? Quels plaisirs peut-on éprouver au cours de cette activité toute particulière ?
En tant que dominatrice experte, je vais t’en dire plus sur ce moment de grâce, où le travestissement libère. Oui, le travestissement, cette douce transformation éphémère venant abolir, tant que tu es dans mon donjon, tes velléités de contrôle au quotidien. Car même si la société actuelle rompt partiellement avec le patriarcat d’antan, il y a toujours, en filigrane, ce machisme ambiant, étouffé, qui te donne l’impression, l’illusion sans doute, de devoir prouver.
Prouver que tu es encore, vraiment, un homme. Je me fiche de ça. Avant de t’expliquer pourquoi, et comment ça se manifeste, je vais rappeler quelques principes élémentaires.
Écoute-moi bien.

Maitresse BDSM Dominatrice Paris
BDSm Dominatrice Paris
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La féminisation, l’homosexualité, la transsexualité… cessons les confusions ridicules

J’ai entendu, encore récemment, une personne dire : « Ha oui, il se déguise en femme, c’est un pédé ! ».
Stop. D’autant qu’il était question, à ce moment-là, d’une femme transgenre. 
Il est temps – même s’il y aura toujours quelques résistants feignant l’ignorance par mépris – de remettre les pendules à l’heure. 

Transsexualité, travestissement, homosexualité : quelles différences ?


Voici donc trois notions qui peuvent être (re)liées selon les contextes, mais que beaucoup mélangent encore. 

La transsexualité est un terme devenant peu à peu caduque. Les représentations sociétales  modernes tendent, particulièrement depuis le début des années 2010, à séparer au mieux l’identité de genre et la sexualité.

De nos jours, on devrait parler de transidentité. Ce concept désigne la concrétisation d’une transition, justement, du genre biologique à celui dont la personne se réclame. « Se réclamer » n’est sans doute pas le terme le plus approprié, d’ailleurs : ce n’est pas la suite d’une revendication, mais généralement d’un sentiment profond. Celui de ne pas avoir été correctement assigné à la naissance. 

Je n’entrerai évidemment dans aucune considération politique. Certains acclament la manière dont la transition de genre se démocratise. D’autres redoutent les excès, les récupérations.

Ce qu’il faut retenir ici, en tout cas, c’est que la transidentité n’est pas l’affaire d’une soirée. Elle touche à l’essence d’une personne, à sa place dans la société, à la manière dont elle se sent (ou non) en phase avec son corps.

L’homosexualité est… une sexualité, justement. Si un homme est attiré charnellement par les hommes, et même s’il faut se garder des étiquettes simplistes, on peut le dire homosexuel. Bisexuel, s’il ressent également du désir pour la gent féminine. Là encore, le spectre des sexualités a été élargi : l’humain moderne peut se dire pansexuel (une passion sans lien avec le sexe anatomique), sapiosexuel (la tentation vient alors de l’intellect), etc.

Le travestissement se veut bien plus éphémère. Il vient d’ailleurs de l’italien « travestire », soit « (se) déguiser » (source). C’est une parenthèse. Un jeu. Bien sûr, chez certaines personnes, elle peut être le signe, le prélude, voire le prolongement de la transidentité. Par exemple, un homme qui ne peut se résoudre à opérer la « vraie » transition au grand jour, embrasse sa féminité lorsqu’il porte des vêtements, des accessoires, du maquillage… en vertu des codes féminins. 

La féminisation ne dure parfois que quelques heures. Un peu comme quand un enfant découvre une malle à costumes, et se change en pirate pour impressionner ses camarades. Cela n’en fait pas un écumeur des océans, mais il se sent grisé par ce rôle, porté par le régal d’un imaginaire exaltant.
Le jeu de l’adulte, lui, se révèle forcément plus coquin. Il est justement temps d’en dire davantage sur mes séance kinky où le dominé est féminisé.

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La féminisation : un pied-de-nez aux codes du porno classique

Internet a fait naître presque autant de films pornographiques qu’il y a de sel dans l’océan. J’exagère, certes, mais la déferlante est là. 
Les plus communs du X hétérosexuel, ce qu’on observait déjà dans les vidéos plus anciennes d’ailleurs, font de la femme une chienne. Une salope. Une pute.
Quand l’homme se masturbe devant ces scènes de domination, il baise pour ainsi dire par procuration. En secouant son phallus, c’est un peu comme s’il pénétrait cette inconnue, comme s’il la possédait. Un peu comme. Mais en réalité, pas du tout.
Les frustrations sont alors légion. Chaque éjaculation, chaque orgasme facile, peut résonner comme un brusque retour à la réalité.
Je ne veux pas schématiser à outrance, évidemment. Plusieurs hommes ont dépassé ces fantasmes faciles, ont rééquilibré leur sexualité. Mais si les réalisateurs de films pornos usent autant de ces codes, c’est qu’ils renvoient à une pulsion récurrente. 
Le sadomasochisme peut alors sérieusement contribuer à relâcher, faire relâcher cette pression de manière beaucoup plus saine.

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Féminiser et/ou éveiller le féminin

Le terme « féminisation » est presque trompeur. La sensibilisation tend à rendre sensible. La relativisation conduit à rendre relatif.
Mais est-ce que la féminisation rend féminin ? Pas tout à fait. 
Nous avons tous une part de masculinité et de féminité en nous. Chaque part s’exprime à sa manière – quitte à étouffer l’autre, dans bon nombre de cas.
Toujours est-il qu’une rencontre BDSM offre l’occasion de « réveiller » la femme qui est en toi.
Pour ma part, je n’hésiterai pas à déployer toutes les méthodes qui me paraissent porteuses. Comme je l’explique sur cette page, lorsque je travestis, cela peut impliquer…

L’utilisation d’appellations, de noms, de pronoms féminins. 

La mise à profit d’une garde-robe coquine, rendant honneur aux délicatesses de la lingerie. Que je te ferai porter, évidemment.

L’application de maquillage : rouge à lèvre, mascara, rimmel… tu seras si belle ! 

Une série d’ordres te guidant vers ton toi féminin, quitte à ce que tu changes de voix et d’attitude.

Et le plaisir, dans tout ça, alors ? Il est nuancé. Subtil. Authentique.

Le plaisir de la féminisation : l’absolution pour délice

La féminisation t’absout de ce rôle à tenir au quotidien. En cela, cette mise en scène te fera jouir psychologiquement, cérébralement, à condition de lâcher prise auparavant, bien sûr.
C’est la première forme de plaisir qu’un dominé ressent : il se laisse aller, littéralement, vers ce féminin qu’on lui refuse, totalement ou partiellement, le reste du temps. 
Le tout n’empêche pas quelques coups de fouet, pas plus que le bondage ou autres formes de sévices sadomasochistes. Bien au contraire : ils participeront de ton éducation, de ta renaissance, même le temps de ce jeu entre nous. 
Toute cette dimension féminine qui s’empêche en toi, cette part de pouvoir divine, essentielle, reprendra ses droits. Sous ma houlette.  

BDSM Paris Dominatrice
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Le plaisir sexuel fait aussi partie du jeu, parfois

La jouissance physique a également sa place – du moins si je le décide – via certaines pratiques sexuelles. Oh, évidemment, il n’est pas question que tu pénètres ta maîtresse.
C’est moi qui, selon les termes de notre contrat, pourrait bien aller jusqu’à te sodomiser. Le gode-ceinture, la fucking machine… sont autant d’accessoires qui élève la féminisation à un niveau orgasmique. Je n’ai opéré certaines distinctions en amont pour que ce soit clair : se faire pénétrer, en tant qu’homme, n’équivaut pas forcément à être homosexuel.
Il s’agit d’un acte physique, agréable voire délicieux, susceptible de conduire au sacro-saint orgasme prostatique. 
Tu verras que recevoir la sodomie n’est pas réservé à la femme. Tout cela relève de dogmes sociétaux. Cela ne m’empêchera pas de te féminiser, il va sans dire : car la chienne soumise, au sein du donjon, du boudoir, ce sera toi. 

La féminisation : alors, es-tu prête ?

Maintenant que tu connais tous ces détails, je suis sûre que tu as envie d’essayer.
D’être mienne le temps d’une ou plusieurs séances. De renouer avec cet instinct trop souvent engoncé. 
Cela étant, je ne vais pas venir te chercher. C’est à toi de m’appeler, puis de rejoindre mon antre parisien si je l’accepte. 
N’hésite pas trop longtemps : il y a ce désir d’inversion qui brûle en toi. Le satisfaire, me satisfaire, t’ouvrira la porte à des plaisirs par milliers…