Maîtresse Saylie

Le crossdresser, friand de féminisation sophistiquée : la définition de Maîtresse Saylie

Le crossdresser est amateur de… cross-dressing, justement. Mais en quoi consiste cette pratique ; autrement dit quelle définition peut-en donner ? Comment vient-elle intégrer un scénario BDSM ? Quelle est la différence avec le travestissement ?

Au fil de la présente publication, c’est à ces questions passionnantes que je vais me consacrer. En tant que dominatrice experte, j’aime m’interroger sur le sens des fantasmes. J’aime questionner leurs implications, leurs applications… 

Découvre ma perception de cette féminisation… qui peut, au demeurant, consister en une masculinisation selon les situations !

Le cross-dressing : de quoi s’agit-il ?

Le cross-dressing consiste à porter les vêtements généralement assimilés au sexe opposé. Il y a un demi-siècle environ, c’eût été considéré comme une parfaite inversion. Jusqu’aux années 1970, on distinguait clairement les vêtements pour hommes et ceux destinés aux femmes. Tout bousculement des codes était assimilé à une transgression ; seuls des contextes bien précis rendaient cet égard acceptable (pièces de théâtre, numéros de cabaret…). 

Puis les mouvements de libération sexuelle ont éclos, principalement dans le sillon de mai 68. Depuis, les repères liés au genre n’ont cessé d’évoluer. De se déplacer, parfois.

Il reste tout de même des traditions ancrées ; des stéréotypes qui, si certaines conditions sont réunies, peuvent rassasier l’imagination.

BDSM Paris Dominatrice

De manière générale, je t’invite à retenir que…

  • Le cross-dressing n’a pas de lien direct avec la transidentité. En effet, il est question de se déguiser, de se transformer pour une période déterminée.

    Je profite du sujet pour formuler un rappel essentiel : depuis quelques années, la notion de « transsexualité » tombe en désuétude. En effet, le suffixe « sexuel » ou « sexualité » brouille les pistes. On parle désormais d’un individu transgenre.

  • Celles et ceux qui s’adonnent au cross-dressing y trouvent essentiellement un plaisir psychologique. Chez l’homme, c’est un moyen d’exprimer sa part de féminité, refoulée pour de nombreuses raisons.

  • Cette approche revêt une dimension scénique, pour ainsi dire. La personne se tourne vers ce qui se rapporte ostensiblement (et en vertu des habitudes séculaires) à la garde-robe masculine ou féminine.

    Un cross-dresser chérira sans nul doute les chaussures à talon. Il pourrait lui plaire de singer une poitrine et de porter un soutien-gorge. Aux bas et hauts féminins s’ajoutent des accessoires également typiques : bijoux (boucles d’oreilles, colliers, bracelets…), foulards, sacs à mains… Finalement, un maquillage suffisamment visible et une coiffure féminine ont de quoi parachever la féminisation. 

Cross-dresser : quelle différence avec un « travesti » ?

Le terme travesti (et d’autant plus son horrible diminutif, « travelo ») est connoté plus péjorativement que son équivalent anglophone, cross-dresser

Par inférence, le cross-dressing évoque un certain raffinement, une recherche esthétique soutenue et une véritable attention portée aux détails. 

Ces limites sémantiques ne se distingue pas très clairement. Dans le langage populaire, les deux termes sont régulièrement interchangés.

Quel est le lien entre cross-dressing et BDSM ?

Si tu as déjà parcouru tout ou partie de la gazette, tu le sais : j’affectionne particulièrement les scénarios. La féminisation laisse envisager des jeux de rôle savoureux. L’homme se fait femme – tandis que la domina, sans nécessairement se « masculiniser », s’érigera en gardienne de la virilité. 

Des bas nylons aux porte-jarretelles, du mascara au rimmel… les habits et accessoires de mode laissent envisager un cross-dressing aux mille itérations. 

Le BDSM étant notamment affaire d’autorité et de soumission, je n’hésite pas à orienter fermement le mâle-aimé dans sa transformation. Selon une rythmique langoureuse, joueuse, je me plais à féminiser, n’hésitant pas à jouer sur les effets de surprise et les variations.

Bien sûr, il n’y a aucune « feuille de route » à suivre. C’est aussi ce qui rend les séances au donjon aussi particulières. Tant que le contrat initial est respecté, que le consentement reste éclairé, tous les rebondissements thématiques peuvent survenir.

Transcender les clichés pour épouser ta part de féminité : n’hésitez pas à me contacter

S’adonner aux joies du cross-dressing n’est pas un exercice facile pour tout le monde. Chez la gent masculine encore plus clairement, il y a cette crainte d’émasculation. Cette peur d’exposer un rapport sincère à la féminité. 

Bien que dirigiste et stricte, je ne suis pas là pour te forcer sur le plan psychologique. C’est d’un lâcher-prise dont tu pourras te délecter. Y aura-t-il nécessairement pénétration ? Non. Mais cela reste une possibilité. Dans ce cas, l’homme laisse s’échapper une tension sociale emmagasinée au fil des années. L’habillement et l’acte sexuel se conjuguent pour flatter de concert les sens et l’intellect.

Tu souhaites en apprendre davantage sur ces plaisirs voluptueux ? Laisse-moi un message sur Whatsapp. Si tu me sembles suffisamment poli, que tu t’adresses à moi dans les règles de l’art et que tu ne précipites rien… nous pourrions bientôt nous rencontrer. Et qui sait ? Peut-être qu’un cross-dresser dort en toi, ne demandant qu’à être réveillé.