Maîtresse Saylie

Maîtresse Saylie te présente les godes, ces sex-toys aux mille délices

Les godes, de leur nom complet godemichets, sont des sex-toys épousant la silhouette de l’organe génital masculin. Au fil du temps, d’ailleurs, cette imitation du réel n’a cessé de s’affiner. Certaines itérations se parent de veinures, de simili-chair aux nuances criantes de vérité. En parallèle, des modèles fantaisistes, colorés, ubuesques se sont développées. Les créateurs vont jusqu’à puiser leur inspiration dans l’univers fantasy, faisant du pénis factice un dinosaure ou un dragon. 

Dans tous les cas, ce sont de véritables alliés dans le cadre des pénétrations variées. Pimentées. Scénarisées.  

En tant que dominatrice, je me délecte de ce sextoy – ou plutôt de ces sextoys, dont je conserve et complète régulièrement une large collection. 

Toujours attentive aux normes d’hygiène et de sécurité, c’est avec malice, érotisme et sensualité que je prends, que j’enfile, que je baise mes soumis, friands de ces plaisirs anaux aux nuances encore trop souvent sous-estimées. 

Voici quelques informations délicieuses sur les dildos, tel qu’on les désigne dans la langue de Shakespeare… âmes sensibles s’abstenir ! Quant aux lunes sensibles… elles finiront par s’habituer 😉.

Les godes : s’inscrire dans une tradition… phallique

Lorsque je me sers de ces fameux accessoires érotiques, mêlant habileté et sens du rythme, je me fais digne héritière d’un savoir-faire… antique ! Bien sûr, les godemichets ancestraux n’étaient pas aussi… ergonomiques et éclectiques qu’aujourd’hui. Mais on sait que des « prototypes » ont déjà réjoui (et faire jouir) l’humanité du temps des Égyptiens et de l’Empire Romain… 

Le sujet est passionnant, mais il faudrait lui consacrer un ouvrage entier pour en capturer toutes les voluptés culturelles et intellectuelles. 

Ce que tu peux retenir pour l’instant… c’est que les faux phallus peuplent l’imaginaire universel depuis la nuit des temps. 

Les qualifier de « faux » semble presque dévalorisant. Car leur authenticité vient de l’art qu’on déploie, de l’inventivité qu’on décline au moment de les utiliser.

Anal gode prostate

Quelle place le gode a-t-il lors d’une séance BDSM ?

Répondre à cette question de manière exhaustive est impossible, car chaque dominant(e) ou dominé(e) procédera à sa façon. Tant que le consentement est absolu, on peut imaginer une multitude de situations. 

En ce qui me concerne, je prends beaucoup de plaisir à mener mes jouets à la baguette. Sachant qu’en poussant la porte de mon donjon, ils doivent renoncer aux satisfactions faciles de la braguette

En tant que maîtresse cérébrale, autoritaire et érotisée, je mets en scène des délices langoureux, malicieux ; la jouissance express ne fait pas partie du jeu. 

On peut donner quelques exemples d’utilisations possibles… 

  • Le soumis doit sucer un gode que je lui présente, symbole puissant de ma position dominante.

  • Il m’arrive de porter le dildo, grâce au célèbre dispositif nommé gode-ceinture (ou strap-on en anglais). Je ne pénètre pas systématiquement et jamais sur commande, cela dit. Bien au contraire, tu te laisseras guider ; seules les chiennes dociles méritent d’être récompensées.

  • Le clou du spectacle s’orchestre à la fuck machine. J’attache le gode à un embout afin de sodomiser mes petits mâles-aimés. Tout en douceur, puis plus rapidement, jusqu’à ce rythme foutrement effréné. 

Le gode lors d’une séance sadomasochiste : le frisson de l’inversion

Toutes les sexualités ont leur place au sein de mon boudoir. Précisons, nonobstant, que les hommes hétérosexuels vivent la pénétration anale (administrée à l’aide d’un gode, en l’occurrence) de manière très particulière. 

Bien que notre société occidentale ait évolué sur certains points, la virilité fait toujours l’objet de questions et de doutes typiquement conjugués au masculin : « Et si je n’arrivais pas à bander ? », « Est-ce qu’elle est trop petite ? »… 

Avec le gode, et surtout dans les mains d’une experte telle que moi, toutes ces crises existentielles volent en éclat. Le mâle peut lâcher prise. Il n’a plus rien à prouver ; ou alors sa servilité et son obédience, chantres de leur délivrance. 

Une autre forme de soulagement et de libération se joue, se jouit : celle du plaisir anal. Longtemps taboue (et le stigmate n’est pas totalement effacé), la sensation associée, menant parfois jusqu’à un orgasme prostatique du feu sacré, consacre la mise en œuvre du gode.

Jeux de gode(s) : oseras-tu me contacter ?

Tu veux en savoir davantage ? Dans ce cas, si en as le cran, la prochaine étape consiste à me contacter. 

Prudence, ceci dit ! Je trie mes dominés sur le volet. 

Seuls les messages respectueux et révérents seront acceptés. Tu me vouvoieras. Tu sauras me respecter… et attiser ma curiosité. Mes soumis, je les aime cultivés. Maîtresse Saylie n’est pas là pour une sodomie en vitesse, comme on commanderait une pizza à la volée.

C’est une véritable expérience, charnelle, singulière, créative que je sublime au gré des années, véritable domina expérimentée. Toute rencontre est personnalisée. 

Nous verrons si j’utilise mes godes ; parmi d’autres sextoys aux vertus délicieuses. Par exemple ceux de ma collection Les Jouets de la Marquise. Mes plugs en bois, ma règle châtiant les téméraires… c’est tout un cosmos fantasmagorique qui cadence mes séances. Alors, es-tu tenté ?