Maîtresse Saylie

Vice de Nice

Que de temps passé à choisir une dominatrice avec qui je puisse ressentir de potentielles affinités ! Plusieurs mois, et même davantage. Mais le bref échange téléphonique avec Maîtresse Saylie, la force de ses convictions et le raffinement de ses pratiques ont résonné comme une évidence : ce serait elle, et aucune autre.

Rendez-vous était pris à Cannes, pendant la période estivale, sachant qu’elle reçoit à Paris le reste de l’année. La qualité devait donc primer donc sur la quantité. Il me faudrait, plus tard, trouver des motifs de déplacement sur la capitale.

Me voici prêt, billet de train en poche pour un bref voyage Nice-Cannes. Approche ma première expérience avec une dominatrice. Une poussée d’adrénaline m’envahit à l’idée de ce qui m’attend. J’adore cette sensation, ce d’autant que Maîtresse Saylie m’a interdit le port d’un caleçon, ou de tout autre sous-vêtement. Je suis cul nu sous mon pantalon, prêt à monter dans le train, avec cette impression de vulnérabilité et le sentiment délicieux d’être déjà sous son emprise. Elle a fait de moi son jouet, un jouet dédié à l’assouvissement de tous ses désirs. Je suis en cours de livraison, avec ma chemise et mon pantalon en guise de paquet cadeau.

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Le tissu rêche du pantalon sur mes fesses me rappelle constamment ma condition de sex-toy. Cela m’excite au plus haut point et occasionne une érection impromptue. Tiens ! Une jeune femme de vingt ans environ et sa mère sont venues s’asseoir sur le même rang que moi, investissant deux places en face. La mère s’est installée près de la fenêtre.

La fille semble avoir rapidement remarqué le renflement au niveau de ma braguette. Je reste stoïque et observe du coin de l’œil ses brefs regards jetés en direction de mon entrejambe, d’abord espacés, puis de plus en plus fréquents ; d’autant que mon pénis, telle une plante à croissance rapide, cherche à se frayer un passage vers la lumière. Son visage enfiévré me démontre qu’elle n’attend qu’une chose : que le bouton de mon pantalon saute.

Cela n’arrivera pas. Le train décélère pour un arrêt à Cagnes sur mer et les deux voyageuses descendent. L’air de rien, cet épisode anodin m’a bien échauffé, tout en m’amusant. Ce moment d’excitation m’aura, au demeurant, appris une première leçon. Elle me serait confirmée par la suite.

Sachez-le, en tout cas : Maîtresse Saylie a toujours raison. Lorsqu’elle vous impose une contrainte, au-delà de la trompeuse apparence initiale, c’est votre bien-être qu’elle recherche.

Me voici à présent devant sa porte. Maîtresse Saylie m’accueille avec un grand sourire.
—  Oh ! Vous êtes grande.
C’est sorti tout seul, et mon allusion ne se référait pas seulement à sa taille. Grande est l’impression qu’elle m’inspire, face à cette prestance, dans sa robe rouge mettant parfaitement en valeur une magnifique poitrine. Immédiatement, elle m’enjoint à me dévêtir et je m’exécute sans délai. Le paquet cadeau est à ses pieds. Son jouet se tient prêt. Elle me fouille du regard, détaille sans aucune retenue toutes les parties de mon anatomie, prend mentalement possession de chacune d’elles. Je ne puis retenir une érection. Et d’ailleurs, pourquoi le ferais-je ? Elle y prend un plaisir manifeste, et je ne suis pas en reste.
—  Voici un joli corps d’adolescent !
Je ne suis pas un ado. Sans aucun doute, c’est un compliment et je suis ravi de le recevoir. Elle s’assoit.
—  Allonge-toi en travers de mes genoux.
Je suis complètement pris au dépourvu et réponds innocemment, sur un ton léger :
—  Ah ! J’ai déjà droit à une punition ?
Son regard et son attitude ne laissent aucun doute sur ce qu’il m’incombe de faire dans la seconde qui suit. Sans sourciller, je me positionne en un clin d’œil, fesses en l’air, tête et jambes de part et d’autre des siennes pour recevoir ce que je viens de mériter.

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Elle frôle de ses doigts experts la surface de ma peau. Je m’en délecte. Et soudain, une claque résonne, sèche et vigoureuse, à droite, puis à gauche au moment où je m’y attendais le moins. Elle adopte un tempo modéré, alternant les côtés, me laisse le temps de récupérer. Elle m’administre une punition symbolique conçue pour mon bien-être, me faisant comprendre par la même occasion que tout écart de conduite aura des conséquences immédiates. Je n’ai aucun doute : si elle le désirait vraiment, elle pourrait transformer cette expérience infiniment agréable en une épreuve douloureuse. Là, c’est mon plaisir qu’elle recherche. Par mon érection, je lui retransmets sur les genoux toute l’excitation qu’elle vient de provoquer.

Alors elle s’arrête. Elle semble satisfaite. J’aurais aimé que ce moment délicieux se prolonge et elle le sait. Elle sait que j’attendrai la prochaine punition avec impatience, avec envie, même s’il s’agit cette fois-là d’une sanction véritable.

—  Debout !
Tel un ressort humain, je me relève, attentif à ne surtout pas la faire attendre.
Elle fouille dans les affaires qu’elle a apportées, me tend deux vêtements et m’adresse un sourire malicieux.
—  Allez, enfile ça.
Des vêtements de femme, évidemment. Pour la première fois, je vais en porter. Je crois qu’il y aura beaucoup de premières aujourd’hui, une journée à marquer d’une pierre blanche pour moi qui suis avide de sensations nouvelles. Sans hésitation, je saisis délicatement les bas résille, flamboyant d’un excitant rouge vif. Je les glisse l’un après l’autre autour de mon mollet, puis les fais remonter un peu plus haut qu’à mi-cuisse, créant ainsi un effet des plus troublants. Il me faut ensuite enfiler un bustier noir. Mes doigts s’emmêlent les uns les autres avec les bretelles. Maîtresse Saylie doit venir à ma rescousse afin que je puisse l’ajuster. Les délicats sous-vêtements féminins encadrent de près mon évidente virilité, établissant aussitôt un contraste déroutant, une excitante incongruité. Son intention est claire.

Elle fait de moi sa soumise. Elle modèle son jouet à son goût, en une poupée manipulable. Et je suis là devant celle que je considère déjà comme ma reine, ma déesse, je suis là, à sa guise, à son bon plaisir.

Elle dispose deux larges coussins, l’un derrière l’autre, sur la table du salon.
—  Installe-toi, sur le dos, les fesses au bord de la table.
Je me hisse, puis m’allonge et m’abandonne à elle, pendant qu’elle noue un gode autour de sa taille. Je sais, je sens qu’elle aime les moments de lâcher-prise ; ainsi je me laisse complètement aller. Elle dispose mes deux jambes sur ses épaules, me laissant en une position où je me retrouve parfaitement offert. Elle s’introduit alors en moi sans forcer. Très vite, elle me possède profondément, s’enfonce jusqu’à la garde avec une infinie délicatesse. Je sens ses cuisses effleurer mes fesses. La sensation d’être défloré de ce côté-ci par Maîtresse Saylie ajoute encore à mon bien-être.
—  Tu n’as pas ma permission pour prendre ton plaisir.
—  Bien sûr, Maîtresse Saylie. Je sais que mon plaisir vous appartient.
Facile à dire ! Mais maintenant, il va falloir se contenir. Et l’on ne peut pas dire que ma Maîtresse me facilite la tâche. Sans interrompre ses va-et-vient, elle s’est saisie d’un vibromasseur qu’elle promène sur l’extrémité de mon gland. Cette partie sensible change progressivement de couleur pour atteindre une teinte violacée, réplique de l’excitation qui m’envahit tout entier. C’est au moment précis où semble venir la rupture que Maîtresse choisit de se retirer. D’éloigner le jouet coupable. Coupable d’avoir fait monter ce désir. Je reste allongé sur le dos, l’esprit éparpillé. Je relève mon buste, soutenu par mes avant-bras. Maîtresse observe avec amusement la rapidité avec laquelle je me dégonfle.

—  Crois-tu que tu pourrais encore prendre du plaisir, maintenant ?
—  Oui, Maîtresse, j’en suis sûr.
—  Alors, montre-moi tout le désir que je t’inspire. Viens t’asseoir par terre.

Je descends de la table et viens m’installer en face d’elle, toujours vêtu de mes bas résille et de mon bustier. Elle me domine de toute sa taille, de toute sa grâce.

—  Écarte les jambes à l’équerre.

Je m’exécute. Mon ver de terre ondule sur le carrelage. Je songe que, dans l’état où je suis, je me suis peut-être un peu avancé. Maîtresse Saylie s’empare d’une chaise et s’installe, juste en face de moi, au plus près. Je ne puis la faire attendre davantage. Alors, j’enroule mes doigts autour de la chose molle et commence à remuer l’animalcule invertébré. La mission semble désespérée, mais mon regard s’élève vers elle et aussitôt le désir revient. Mon membre reprend de la vigueur. Je laisse aller mes doigts d’un bout à l’autre de ma tige, sans cesser de la regarder, doucement au début, puis en serrant de plus en plus fort. Devant ses yeux, je me sens comme sur une scène de théâtre, face à un public connaisseur et enthousiaste. Mon rythme s’accélère et devient frénétique jusqu’à l’explosion finale. Maîtresse Saylie a fait des miracles. Elle a transformé un ver de terre à l’agonie en un dragon cracheur de sperme.
—  Eh bien ! Quel exhibitionniste tu fais!
De sa bouche, c’est un compliment. Je suis fier de lui avoir offert ce spectacle.
—  Je prendrais bien une photo de toi.
Il est vrai que le tableau en vaut la peine. Avec mes jambes écartées dans leurs bas résille, je suis vêtu du bustier qui descend jusqu’à la ceinture, le chibre toujours exposé, tendu vers l’avant, et un peu plus loin mes giclées de sperme éparpillées comme autant de cerises sur le gâteau.
—  Mais on ne se connaît pas encore assez.