Maîtresse Saylie

Instant tanné

Le page

J’étais en CE1.
Il s’appelait Jean-Christophe.
Il avait d’adorables petites joues rondes et bien souvent rosées.
La première page de ce carnet de route et de déroutes sera consacrée à ce si jeune et serviable et aimant petit garçon.
Le mercredi après-midi il m’invitait dans son immense demeure. 
Ses parents étaient très aisés. Les miens étaient très modestes.
Il y avait chez lui des plateaux ronds en argent et des petites bouteilles de jus de fruits.
J’avais établi une règle. Je ne voulais pas que le personnel qui était au service de sa famille nous serve.
Je souhaitais qu’il me serve.
Nu.
A genoux.
Avec un plateau rond.
Tel un page ! 
Alors il se déshabillait et me servait nu, un premier jus. 
Je Goûtais.
C’était du raisin.
Je lui demandais alors du jus d’abricot.
Puis je passais toute l’après-midi à goûter ses jus servis, lui nu comme un page aux joues rosées et moi digne et confortablement assise dans un fauteuil cabriolet.
Notre histoire a duré de CE1 à CM1. Puis, je ne suis plus allée chez lui car ses parents ont un jour estimé que ce n’était plus une bonne idée.
Nous sommes malgré tout restés proches et un matin dans la cour de récréation, il m’a glissé à l’oreille : « Madame, vous manquez à votre page »
Alors je l’ai giflé sans jamais m’excuser car mon page me manquait beaucoup lui aussi avec toute cette dévotion qu’il avait su déposer à mes pieds, nu.
Mon cher page. Mon très cher page.
C’est ainsi je crois que ma vie de dominatrice a commencé à s’écrire.
C’est la première page de mon histoire.

Il y a quelques mois, il m’a écrit : « Ma très chère dame,
C’est votre page qui vous écrit.
Il a pris de l’âge, 48 ans aujourd’hui. Sachez que j’ai aimé vous servir du haut de notre enfance, j’ai aimé frôler vos jambes. Ce souvenir de nos instants conservent une saveur précieuse dans cette vie si dure parfois.
J’étais soumis à vos ordres et j’ obéissais reconnaissant votre puissance d’un autre genre.
Aujourd’hui, je rencontre chaque mois une dominatrice à Paris. Je frôle ses bas Cervin, agenouillé devant elle comme je l’étais innocent devant vous. 
Elle me met un collier que je porte dès mon arrivée dans son donjon situé dans le 5eme arrondissement non loin du Panthéon.
Elle m’adresse la fessée, use de sa badine.
Puis je lui sers un jus de fruits. 
Je lui ai demande en effet de la servir.
J’apporte un plateau rond en argent dont j’ai hérité. 
Je suis nu et je ferme parfois les yeux et vous apparaissez petite fille blonde, hautaine et j’étais vôtre.
Vôtre page qui vous confie le manque de vous. 

J’ai alors répondu à ce cher page du haut de mes 48 ans.
Mon page,
Ressens-tu la seconde gifle que je viens de t’adresser ?
Je t’observe et connais tant de toi, de tes joues à tes fesses si roses.
J’ai pleinement apprécié tes attentions enveloppantes et ta patience aimante.
Voici que je découvre de toi que tu es devenu un hommes et que tes jeux adorés sont restés les nôtres.
Je suis ravie de tes confidences osées et t’en remercie. Pour ma part, j’ai des jeux parfois semblables aux tiens et je me souviens de nos jeux innocents et je pense alors que nous le sommes restés un peu par ces parenthèses qui pour certains appartiennent à des pratiques BDSM, à de la domination, de la soumission, de la flagellation, de la mise en cage, de la servitude de soumis, de soubrette, à de la badine prête à claquer, du martinet animé de ses lanières impatientes, à un paddle au caractère bien trempé qui attend son tour et de ma main prête à claquer de jolies fesses bientôt roses.
Tes confidences d’adulte nous conduisent dans cette autre demeure mais la dimension de l’âme reste la même, même si nos jeux ont bien grandi tout comme les adultes vieillissants mais épanouis que nous sommes devenus et qui se reverront peut-être un jour si tu es sage mon très cher page, ma première page. 

Je publie ici même mes fables mais je peux aussi écrire ta fable.

Aimerais-tu recevoir ta fable ? Une fable écrite par ta maîtresse après quelques échanges avec toi ? Alors, appelle-moi au 
 0628533967