Maîtresse Saylie

Témoignage de Soumis Hauteur

Maîtresse Saylie… j’ai tant à vous dire, le chemin escarpé à vos pieds fut inauguré fin septembre dernier. Qui dit rentrée des classes, dit nouvelle maîtresse.
Mais pourquoi Maîtresse Saylie et pas une autre ? Elle se distinguait des autres maîtresses, très littéraire et sensuelle, et fort éloignée de la vulgarité de certaines dominatrices sadiques.  Elle se disait tactile et cérébrale, phallique et entière, et cela n’allait pas pour me déplaire. Son physique de femme blonde, mature et raffinée, sa poitrine douce et voluptueuse…me tourmentaient terriblement. Outre son physique avantageux,ses photos mêlant érotisme et perversion, je ressentais en elle une sensibilité rare et une certaine sincérité. Bref, elle respirait la passion et l’art d’être dominatrice, par les parures et ses jouets, auxquels s’ajoutaient son élégance toute naturelle, ainsi qu’une pointe de poésie.
Maîtresse Saylie me paraissait être une muse capable de vous enivrer, de vous séduire, de vous détourner du droit chemin comme l’étymologie du mot le veut. Mon désir allait se confondre au sien. Je n’eus pas le courage d’Ulysse de résister à son charme comme lui au chant des sirènes. Je devais m’avouer vaincu et céder face à Lady Saylie. Elle m’avait convaincu que c’était avec elle et à ses pieds, que cette aventure débuterait.
Un petit portrait de ma personne, de mes désirs, lui fut dressé de ma part, avant qu’elle ne me dresse à son tour. Encore âgé de 26 ans, je serai certainement son plus jeune soumis, et tel un jeune chiot égaré à la recherche de sa dresseuse, je l’avais enfin trouvée, elle m’avait enfin trouvé. Sa réponse fut concise « appelle moi entre 9h et 11h » ce que je fis avec une légère angoisse. J’étais déjà conquis et rassuré par sa voix suave, elle m’écoutait, parlait peu, mais toujours avec justesse. En quelques minutes à peine, son charisme et son assurance avaient dissipé l’appréhension que j’avais de notre rencontre.
L’angoisse était toujours présente en fond, mais j’éprouvais désormais une terrible envie, un terrible désir de rencontre. Cette angoisse était de ce fait naturelle, en corrélation avec ce désir ardent que j’éprouvais pour elle ou du moins pour l’image fantasmée que j’avais d’elle. Elle me précisa la veille par sms de venir sans caleçon, elle disait aimer cette idée, on ne contrarie pas Lady Saylie ! Le même jour, j’avais un rendez-vous à Paris chez un psychanalyste. J’avais prévu mon plan, lui demander d’aller aux toilettes et enlever mon caleçon à cet instant. Éternel sosie de Gaston Lagaffe, la tâche ne fut pas si simple que prévue dans des toilettes parisiennes exiguës. 
Dès qu’il eut le dos tourné, j’en profitai pour ranger discrètement le caleçon au fond de mon sac. Inattentif, je l’écoutais de manière distraite, et pourtant Freud, la psychanalyse, et la sexualité dans l’étiologie des névroses m’intéressent plus que tout. Toutefois, rien ne pouvait rivaliser face à maîtresse Saylie, elle avait pénétré mon inconscient et était devenu l’objet de mon désir. Elle était comme le dit Freud pour la mère par ses soins maternels, la première séductrice. Seulement, au lieu de m’initier au langage maternelle, maîtresse Saylie m’emmenait vers les affres de son désir, du fantasme et du jeu mêlant érotisme et perversion. 
Plus de place à l’attente, à l’appréhension et à la pensée, j’étais désormais devant sa porte. Dans une belle cour parisienne s’entrouvrit une porte, je ne pouvais plus reculer.  La queue dressée tel un gremlin enragé, l’érection atteignit son paroxysme en pénétrant la porte. Dans son boudoir, régnait une ambiance cosie avec un ensemble de tapis, ce qui me faisait penser au cabinet de mon analyste. Mais siégeait à la place du divan une table de massage ou plutôt d’opération, voire de torture… Me voyant frémir comme un enfant apeuré, elle me soutenait d’un rire narquois « ne t’inquiète pas, seuls quelques hommes sont ressortis d’ici en un seul morceau » j’étais décidément sous son charme…
Ses paroles furent entrecoupées d’un léger silence, puis, maîtresse Saylie m’exprima son envie de me voir nu sur un ton autoritaire et sensuel « déshabille toi ». C’est bien elle qui avait les commandes. Je me sentais tout penaud et confus, tel un écolier face à son institutrice. Élève modèle que je suis, je m’executai sur le champ, néanmoins avec maladresse et hésitation. Elle insista alors, en me rappelant avec insistance son ordre « dépêche toi ». 
J’étais pétrifié par ce désir me consumant, mais aussi par ce regard incisif et pénétrant que j’avais face à moi. Le premier de la classe qui perd toute sa confiance, et qui en oublie sa leçon, c’était moi, il ne pouvait en être autrement, en raison de l’admiration que j’éprouvais pour elle et de ma future dévotion à son égard. Maîtresse Saylie, en me sollicitant pour me déshabiller, me dévêtit par la même occasion psychologiquement. Impossible de fuir, de faire semblant, tel Adam après avoir goûté au fruit défendu, je pris conscience de ma nudité, et je ne pouvais pas lui cacher le désir fougueux que j’entretenais pour elle. 
Cérébrale, joueuse, voyeuse, tactile, élégante, elle ne m’avait pas menti. Par ce petit scénario d’être simplement nu, face à elle disposant d’une jupe en cuire, de talons hauts et des bas, de porte-jarretelles choisis avec goût et d’un haut splendide, l’excitation était à son acmé. Un petit enfant se déshabillant face à sa maîtresse, voilà le scénario qui se déroulait devant mes yeux, elle pouvait abuser autant qu’elle le désirait, mon désir étant de correspondre au sien.
La leçon du cours de ma nouvelle maîtresse fut introduite par un point d’éducation. Il y’a une certaine manière de donner son offrande, ici, nous ne sommes pas chez l’épicier du coin ! Le baise-main s’impose. Baise-main en début et en fin de séance en prononçant distinctement la phrase qui suit  « voici votre offrande Maîtresse Saylie, voulez vous bien l’acceptez ? « 
La séance pouvait commencer, elle exigea ensuite que je me mette à genoux. J’étais désormais à ses pieds, totalement nu, elle était d’une élégance rare, elle sentait si bon…Sa tenue en cuire, sa crinière dorée, ses mains, son odeur, ses talons, ses bas… La torture était déjà scopique, par le fait de devoir résister à la tentation de la toucher et de la contempler visuellement avec admiration. Je touchais alors avec les yeux, sans même oser réellement, j’esquivais sa splendide poitrine ornée d’un haut épousant ses seins et la mettant en valeur. Elle m’intimidait par son apparence noble faite d’élégance et de prestance. Entre ses brèves paroles se suivaient quelques silences plein de sens.  Martinet et fessées, regard, voix et toucher, jouaient le rôle de la baguette du chef d’orchestre. 
En bon garnement que je suis, il m’arrivait durant la séance d’être pris d’euphorie, une petite mise au point s’imposait !
Petit point culture, il faut savoir que les fessées de maîtresse Saylie sont une spécialité de Paris, à la manière d’une spécialité culinaire ou d’un monument. Maîtresse, peut-être, arrivera ce jour, où Stéphane Bern ou son successeur fera honneur à votre pratique de la fessée dans Secrets d’histoire. C’est un héritage qu’il faut perpétuer et documenter, un véritable secret d’histoire !
Évitons de nous égarer dans les méandres de l’absurde, revenons à ma punition. Maîtresse Saylie me posa le buste calé sur ses genoux, me caressant sensuellement le haut du corps. Mais mon petit cul tendu méritait son dû, et s’ensuivit une bonne paire de fessées, plusieurs à la suite même. Quelle ne fut pas ma surprise de prendre plaisir à me faire fesser ainsi. Elle me rappela évidemment d’abord les codes, dire « merci maîtresse Saylie  » quand cela était bon, et un autre code quand cela était trop. Et à un moment ce fut trop pour mes petites fesses, étant assez sensible je ne peux endurer ce que d’autres de ses jouets endurent.
Peu de mots de ma part étaient nécessaires afin qu’elle me comprenne, elle me comprenait d’un simple regard, d’un toucher délicat. La communication était presque par télépathie, en dialoguant d’une âme à une autre. Cette sensibilité qui me poursuit, je l’ai ressenti chez elle, une sensibilité rare, une connaissance d’elle-même et de l’autre. Elle s’adapte à ses jouets, à chaque mâles-traités, comme elle le dit si justement, et chaque séance est différente. Je me sentais bien ici, en confiance dans ce cocon, dans ce havre de paix et de perversions. Je venais de subir une bonne correction pour une faute que je n’avais pas commise, et je me sentais pourtant serein, calme et apaisé. Il était probable que ces fessées comblaient mon sentiment de culpabilité inconscient. Coupable que j’étais face à mes velléités, je méritais d’être puni pour l’avoir tant désiré. 
Un petite accalmie avant l’orage, elle m’ordonna de m’allonger sur la table d’opération. J’étais littéralement son jouet, sa chose, son phallus, le prolongement d’elle-même, mon pénis était son pénis, mon désir était son désir. Comme une petite fille s’amusant de sa nouvelle poupée elle me triturait dans tous les sens avec délicatesse et doigté. Son toucher était d’une justesse remarquable, elle savait épouser mon épiderme selon ma sensibilité. Ses mains glissaient lentement vers la zone sensible, elle voyait que je me recroquevillais par moment, que mes nerfs et muscles se contractaient à la future rencontre entre ses mains tactiles et la zone la plus érogène du corps. 
Cette scène me rappelle mon rendez-vous chez une dermatologue. Celle-ci auscultant mon corps à la recherche de mélanome jusqu’à soulever délicatement mon caleçon sans pour autant l’enlever. A la différence que maitresse Saylie ne s’arrêtait pas en dessous la ceinture, elle bravait l’interdit et abusait de moi. Elle jouait avec mon corps « encore et en-corps », petit jeu de mot qu’elle use et que j’adore.
De ce jeu en profondeur accouchait un sentiment d’effraction, qui demande une certaine confiance en l’autre pour se laisser aller et lâcher prise. Je comprenais un peu la logique de ce fameux fantasme de viol, non pas de rêver d’être violé jusque dans la douleur par un inconnu, mais au contraire d’être forcé et contraint par une personne en qui on a une confiance totale. Ce que fait plus ou moins la belle aux bois dormant, à la recherche de son prince qui la délivrera de son sommeil éternel par un simple baiser, par une effraction en somme, elle n’a rien demandé, manifesté aucun désir et pourtant elle se fait embrasser.  Ce fantasme se manifestait dans ma relation avec maîtresse Saylie, celle qui me comprend sans que je ne dise de mot. Elle me prit par moment d’ailleurs contre le mur en me demandant de me maintenir à des poignées, le tout les yeux bandés, et achevait avec ses douces mains vicieuses la balade corporelle en s’approchant dangereusement de mon sexe en érection. Ce fut effrayant, puis excitant, car la confiance une fois établie me permettait de me laisser aller, plus que me donner à elle, je me livrais à cette femme. Me permettre donc d’être sa chose, son phallus, son jouet le temps d’un instant.
Point de prince et de princesse ici, mais une maîtresse experte qui comprenait mon désir, mon énigme, mon être. Les mains baladeuses de maîtresse Saylie arrivèrent à destination de mon pubis, puis de mes testicules. J’en frissonnais, puis elles gravirent les chemins escarpés du Phallus, pour arriver jusqu’au sommet du mont Gland. Aucune trace de brutalité dans ses gestes, on était loin de l’image dans l’inconscient collectif de la maîtresse sadique et brutale qui jouit de la douleur de l’autre. Elle savait épouser mon gland au bout de ses doigts fins et délicats sans causer de désagrément. En me touchant, en me prenant par derrière, je me sentais comme coconné, enseveli par sa protection de par la confiance que j’avais en elle, je me sentais possédé, presque « aimé » comme une mère aime l’enfant qu’elle porte dans ses bras. 
Elle me questionnait par moment, quand j’étais à ses pieds sur mes histoires et anecdotes avec d’autres femmes. Ceci afin d’assouvir ses pulsions voyeuristes. C’était terriblement excitant je dois l’avouer de lui raconter certaines histoires, les caresses, les préliminaires… Je ne voyais pas ça comme une effraction malsaine et déplaisante mais comme quelque chose de ludique. Ce n’était pas comme une mère intrusive souhaitant diriger la vie de son enfant, mais au contraire, un jeu entre moi et elle, se jouer de nos pulsions, du voyeurisme, du masochisme, un véritable terrain de jeu qu’était son boudoir. 
Elle aimait voir mon sexe en érection, alors que j’en éprouvais une certaine culpabilité, je voulais camoufler ce désir que j’avais pour elle. Elle s’absenta un instant, j’étais déjà accroché à elle comme un enfant à sa mère, je lui demandais en rigolant de ne pas m’abandonner par crainte de subir un arrachement de moi-même. 
Elle revint avec des gants de chirurgien, sur le coup et avec son masque, je me croyais chez la vétérinaire. La suite se passe donc à 4 pattes comme un petit chien prêt à être ausculté. Elle introduit un doigt par cette cavité, première fois qu’une femme s’apperçu de ma relative étroitesse anale. Elle était à l’écoute des mots, mais aussi du corps. Moi qui me pensait fermé au plaisir prostatique, la suite révèlera le contraire.
« Oh oui Maîtresse Saylie, continuez Maîtresse » dis-je en gémissant. Je m’étonnais moi-même étant timide à lâcher prise ainsi. Elle était douée, et quel fin doigté ! Je sentais à chaque crochets de ses doigts des années d’expériences, de culs doigtés et de mâles-traités.
En position levrette, le cul relevé, Maîtresse Saylie me prenait par derrière en me doigtant frénétiquement l’anus. « Cambre toi » « mieux que ça » me dit-elle, tout en flattant mes petites fesses. En baissant la tête un instant j’eus l’honneur d’admirer sa  splendide petite vulve sous sa jupe en cuir, ce qui provoqua une réaction coquine de sa part. Je dois souligner par ailleurs l’humanité de Maîtresse Saylie, elle n’a eu de cesse de m’encourager dans mes divers projets, d’écrire, de faire des choses, de rencontrer du monde. Elle pouvait même me flatter vis à vis de ma silhouette, de mes fesses à l’allure de pêche et de mon désir se manifestant par la tumescence triomphante de mon pénis. 
Elle agissait avec ma queue comme un charmeur de serpent. Bien que mon érection fût déjà rude, elle arrivait à faire en sorte d’irriguer celle-ci d’encore plus de sang. Non pas par un phénomène physique spécifique ou en me masturbant de telle manière, mais par ses sens et sa sensibilité. A chaque stimulus elle caressait du regard mes réactions. Si ma jambe tremblait face à un plaisir intense elle le décelait très rapidement, de même que ma réaction face à certaines sonorités et à sa voix.  A chaque son émis, selon l’intonation, sa voix me faisait bander plus ou moins fortement. Je me sentais comme aspiré, comme pris dans un élan par ce désir, par ce chant de sirène. Et elle était une réelle experte dans la variation du rythme, du tempo, de la maîtrise de ses jouets, des mots, ce fut une véritable danse endiablée guidée d’une main de maître. 
Elle ne m’a jamais forcé dans une pratique que je n’appréciais pas, elle a su épouser mon désir et ma sensibilité comme peu de gens ont su le faire. Une personne humaine qui cherche à comprendre le soumis et ce qu’il recherche. Se dégage d’elle une réelle bienveillance d’habitude retrouvée en thérapie, avec cette fameuse neutralité bienveillante. Ici, pas de place à la thérapie, au travail psychique et à l’analyse des rêves, mais aux jeux ludiques et cérébraux. C’est là encore, la preuve que c’est une femme avec beaucoup de recul, et de connaissance d’elle même et de l’autre. Elle s’adapte à chacun de ses sujets, là où certaines dominatrices auraient sans doute appliqué la même méthode pour chacun, avec de ce fait un florilège d’humiliations verbales. Cela aurait par conséquence inévitablement affaibli ma confiance en moi, étant sensible aux remarques. Au contraire, à chacune de mes sorties de son boudoir, je ressortais d’ici renarcissisé, revalorisé dans mon existence. 
Son expertise, sa bienveillance, son écoute du corps étaient dignes du film « Oh my god ». Film dans lequel un médecin se met à masturber les femmes dites hystériques afin de traiter leurs symptômes, liés à leur désir sexuel insatisfait, ce qui amène la création du premier vibromasseur. Peut être y’a t’il une certaine logique hystérique en moi, « suis-je un homme ou une femme ? », et cette relative difficulté à m’abandonner au plaisir perçu comme étant dangereux. Quoiqu’il en soit, Maîtresse Saylie parvint brillamment à dévoiler l’énigme de ma jouissance. Le crochet qu’elle fit avec son doigt était comme la clé dans la serrure de mon plaisir anal. J’en suis désormais persuadé, après la lecture de « Ma reddition » dont les propos de l’auteure explorent l’univers de l’analité. Oeuvre qui me fut prêtée par Maîtresse Saylie, de Toni Bentley, disposant d’une couverture de livre splendide affichant un fessier majestueux
Auparavant, mon éjaculation n’allait pas plus loin que quelques centimètres, mais la suite fut une performance digne de Renaud Lavillenie en saut à la perche. J’étais désormais sur le dos, et ma maîtresse sortit un vibromasseur de sa malle au look de microphone. Il émettait de forte vibration sur le gland, d’abord déplaisante étant sensible, puis, avec la délicatesse qui était sienne, Maîtresse Saylie m’aidait à lâcher prise, et à associer un certain plaisir dans la douleur. 
Je devais par contre me contenir, il faut demander l’autorisation de jouir comme l’élève levant la main pour avoir la parole. J’avais donc un doigt dans le cul et le vibromasseur au bout du gland. La séance approchait à sa fin et Maitresse Saylie me dit avec une voix perverse « je vais te traire, te traire comme une vache ». La scène me paraissait irréelle. Je n’avais jamais connu un tel plaisir, je me sentais comme sortir de mon corps, une jouissance telle qui si elle n’acceptait pas de limite ce serait le retour au paradis perdu, la mort. Heureusement, Maîtresse Saylie était là pour veiller sur moi et me guider vers cette jouissance en sécurité.
Ce plaisir était tel que je ne pouvais plus le contenir, Maîtresse Saylie m’autorisa à jouir. Enfin…délivrance. Le jet de sperme fût d’une telle puissance, que mes lèvres purent y goûter. Je m’excusai d’en avoir mis partout comme un enfant mangeant salement. Elle partit chercher un sopalin pour m’essuyer, j’étais totalement euphorique sur le coup, et j’eu la bonne idée de dire « Maîtresse, je suis sûr vous allez me faire bouffer mon sperme ». Très bonne idée ça dit donc…pas de place à la blague avec maîtresse Saylie, elle prit son gant pour récolter un peu de ce doux nectar, et me le faire goûter. 
Du comique se dégageait de la scène et une certaine complicité, à aucun moment je me suis senti rabaissé, humilié comme j’ai pu l’être parfois par des personnes censées pourtant être à l’écoute tel les médecins, thérapeutes, profs, parents… Il y’a toujours eu un consentement mutuel, elle prenait la peine de s’adapter à ma sensibilité, de m’écouter, me faire bouffer mon sperme c’était la cerise sur le gâteau, une petite blague entre nous, mais persistait cette bienveillance en elle. 
Une douche fut ensuite à ma disposition. Maîtresse Saylie m’autorisa à me rhabiller et échangea un peu avec moi de littérature, de psychanalyse mais aussi à propos de la séance, de sa pratique…L’after-care comme on dit dans le jargon me fit du bien, j’étais encore tout tremblotant, j’avais du mal à gérer ce trop plein de plaisir inhabituel car contenu chez moi. Elle ne se montrait pas comme elle était derrière ce masque de Maîtresse phallique, mais j’imaginais et prenais conscience de l’être derrière les parures et le costume de Maîtresse Saylie. Une femme sensible et sensuelle, douce et voluptueuse tout en restant autoritaire, avec comme chaque être humain, sans doute des failles et des blessures. Mais pas de place à la plainte sempiternelle, elle avait visiblement choisi le chemin de la sublimation, et rien de tel que les scénarios érotiques et les jeux de domination de Lady Saylie pour ça. 
Si Sacher Masoch évite l’amour, en appréhendant la souffrance que l’amour impose inévitablement à plus ou moins long terme en demandant la souffrance d’emblée, Maîtresse Saylie arrive à la sublimer, à la dépasser en se jouant de celle-ci, voire à l’embellir de scénario en tout genre. Une fois l’échange terminé et rhabillé, je ressortis de son boudoir heureux et ému de cette rencontre rocambolesque. 
Je savais  pertinemment que ce n’était que le début d’une belle et longue aventure. Maitresse Saylie me guidait vers mon désir, mais aussi m’accompagnait en me tenant par la queue dans son univers. Je préfère m’en tenir à cette première séance, mais les autres furent tout aussi remarquables. Dont une avec sa soumise, celle-ci me prodiguant une fellation tout en ayant les mains liées. Et pour couronner le tout, Maîtresse Saylie se glissant derrière moi, se jouant de mon orifice anale en ayant les yeux bandés. Que dire également du goûter du divin marquis ! De belles personnes comme Raphaëlle (merci pour les fessées ! ), d’autres moins, comme ce vieux à moustache me demandant si je pouvais lui faire une pipe, mais cela n’entache en rien ma découverte du lieu. Et bien sûr ces divers ateliers de jeu, des maîtresses plus virevoltantes l’une que l’autre, comme Axelle de Sade,  et madame Ness Harper que je remercie pour m’avoir accueilli dans cette ambiance chaleureuse. Et  merci à vous maîtresse Saylie, vous m’avez ébloui par votre prestance durant cette douce soirée.
Oui, merci Maitresse Saylie pour tous ces moments de joie et d’exaltation, pour ces souvenirs qui resteront gravés en moi. Merci à cette personne capable d’endosser ce rôle de maîtresse, je me sens en confiance avec vous, dans la capacité de lâcher prise. Vous êtes une personnalité unique, et j’apprécie votre touche d’humour, votre créativité par vos jeux en bois, vos jeux de mots, votre présence. C’est un réel plaisir que d’être à vos pieds Maîtresse et de jouer avec vous encore et en-corps comme vous le dites si bien. Ce n’est que le début et je suis déjà comblé, je n’ai pas pu goûter encore à tous les plaisirs de votre panoplies de jouets et de pratiques, mais j’ai hâte d’évoluer, d’user de jeux de rôle, de fétichisme, de lecture forcée, voire de féminisation…Vous avez toute ma dévotion
 Merci Maîtresse Saylie !